Fécamp | L’ex-mari d’une nourrice jugé pour des agressions sexuelles et viols sur mineur

Photo d'illustration - MYCHELE DANIAU / AFP
Un quinquagénaire est jugé cette semaine, à Rouen, pour des agressions sexuelles et viols commis sur les enfants que gardait son ex-épouse en région fécampoise.

Dès qu’une occasion se présentait, le quinquagénaire en profitait pour abuser des enfants.

Dans son cabanon, dans sa camionnette, en réunion de famille, lors d’une fête dans une salle.

Ces enfants, c’étaient ceux que gardait sa femme de l’époque, assistante maternelle agréée en région fécampoise.

Le couple vivait dans un quartier cossu à proximité de Cany-Barville (Seine-Maritime).

Ce père de deux enfants est jugé, à partir de jeudi et jusqu’à la semaine prochaine, devant les assises de Seine-Maritime pour de multiples viols et agressions sexuelles commises, entre 2008 et 2015, sur des mineurs.

Tous des garçons. Le plus jeune était âgé de 5 ans.

D’autres étaient des adolescents.

À la suite de la dénonciation des faits par l’un des enfants abusés, une enquête a été ouverte.

Les enquêteurs sont remontés jusqu’aux autres victimes.

«La sœur de mon client, aujourd’hui âgé de 16 ans, devait être gardée chez cette même nourrice.

C’est dans ces circonstances que mon client a tout raconté à sa mère en lui envoyant un SMS», explique Me Anne-Sophie Delavaud, avocate de deux victimes.

Depuis, huit victimes se sont constituées parties civiles et seront présentes au procès.

Les familles qui laissaient leurs enfants étaient pour beaucoup des voisins de la nourrice et étaient devenues pour certains des amis.

«Pour mon client, les faits se sont déroulés dans une salle des fêtes», expose Me Rose-Marie Capitaine.

Les parents de cet enfant, alors âgé de 6 ans, s’inquiétant de ne pas le voir revenir, l’ont cherché et ont fini par le retrouver dans les toilettes.

Il a tout raconté à ses parents qui ont déposé plainte.

Selon l’avocat de l’accusé, Me Étienne Noël, celui-ci, actuellement en détention provisoire, a reconnu les faits dénoncés.

Son client aurait déclaré avoir «cessé ses actes avant la dénonciation des faits», précise l’avocat.

Lorsqu’elle a eu connaissance des agissements de son mari, sa femme l’a quitté.

À la demande des parties civiles, le procès qui va durer plusieurs jours, pourrait se dérouler à huis clos.

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