Eure | Le directeur d’un centre équestre accusé de viols sur des jeunes filles.
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 05/05/2015
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Eure: le directeur d’un centre équestre accusé de viols sur des jeunes filles.
Un homme de 51 ans, déjà condamné en 2007 pour agressions sexuelles sur mineures, est accusé par quatre jeunes filles de les avoir violées au sein du centre équestre qu’il dirigeait depuis 1998. Il a été écroué.
Pascal B. avait déjà été condamné en 2007 pour agressions sexuelles sur mineures: le directeur d’un centre équestre dans l’Eure, à Epieds, est soupçonné d’avoir récidivé.
L’homme, âgé de 51 ans, a été mis en examen et incarcéré le 22 avril à la maison d’arrêt d’Evreux pour “agressions sexuelles et viols sur mineures de moins de 15 ans”, a-t-on appris lundi soir.
Eure: le directeur d’un centre équestre accusé de viols sur de jeunes filles
Un homme de 51 ans, déjà condamné en 2007 pour agressions sexuelles sur mineures, est accusé par quatre jeunes filles de les avoir violées au sein du centre équestre qu’il dirigeait depuis 1998. Il a été écroué.
Pascal B. avait déjà été condamné en 2007 pour agressions sexuelles sur mineures: le directeur d’un centre équestre dans l’Eure, à Epieds, est soupçonné d’avoir récidivé. L’homme, âgé de 51 ans, a été mis en examen et incarcéré le 22 avril à la maison d’arrêt d’Evreux pour “agressions sexuelles et viols sur mineures de moins de 15 ans”, a-t-on appris lundi soir.
“Il avait menacé de tuer son cheval”
Pascal B., qui dirige le centre “Les chevaux de la vallée de l’Eure”, est accusé de viols par quatre jeunes cavalières à ce stade de la procédure, dont certaines ont moins de 15 ans. Toutes fréquentaient ce centre équestre, et ont déposé plainte contre lui. Le père de l’une des victimes, rencontré par Paris-Normandie, craint d’ailleurs “que la liste ne s’allonge”.
“Ma fille a subi ses agissements et ses assauts pendant presque une année. Malheureusement, ma femme et moi n’avons rien vu.”
“Nous avons su après qu’elle a même été contrainte de prendre la pilule du lendemain à cause d’un accident de préservatif. C’est lui-même qui est allé l’acheter pour ma fille! C’est un prédateur, qui avait menacé de tuer son cheval si elle ne s’exécutait pas”, regrette, amer, le père de famille.
Le suspect était bien connu de sa commune, Epieds: l’an dernier, il s’était présenté aux municipales et avait recueilli 14,7% des voix. Un autre père de famille, dont la fille fréquentait le centre, raconte à Paris-Normandie qu’il aurait abusé des jeunes filles en leur “promettant de leur faire passer des Galops (diplômes d’équitation, ndlr) ou de faire plus de cheval. Il avait de l’emprise sur elle”, témoigne-t-il, décrivant un homme “très sociable et poli”.
Défaut de transmission de sa condamnation?
Pascal B., qui reste présumé innocent pour le moment, conteste l’intégralité des faits, qui se seraient déroulés sur plusieurs années. En 2007, il avait été condamné à huit mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles commises dans ce même centre, mais sans interdiction de contact avec des mineurs. Une décision judiciaire qui fait écho aux cas présumés de pédophilie à Villefontaine, où un directeur d’école déjà condamné par le passé a pu continuer à exercer avec des enfants. Visé aujourd’hui par 55 signalements de pédophilie, l’homme a été mis en examen en mars dernier.
Mardi, la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem et la ministre de la Justice Christiane Taubira ont indiqué qu’un projet de loi sera présenté le 1er juin prochain à l’Assemblée. Il imposera aux parquets de transmettre les condamnations de professionnels travaillant avec des enfants à l’Education nationale, mais aussi aux centres de loisirs et aux organismes de vacances.
Source: http://www.bfmtv.com/
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