Étaples-sur-Mer | Sursis pour agression sexuelle sur mineur et corruption de mineurs

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Pédocriminel En liberté

Il leur propose vingt euros pour leur faire une fellation
Agression sexuelle sur une collégienne à Flers : un homme de 49 ans condamné à 1 an de prison sous bracelet électronique.
Le prévenu a comparu pour avoir commis une agression sexuelle sur un mineur. Il a également porté plainte pour une agression subie ce même jour par des jeunes.

F. B., 42 ans, né à Montreuil-sur-Mer vient de comparaître devant le tribunal judiciaire pour avoir commis une agression sexuelle sur un mineur et avoir corrompu deux mineurs.

Les faits ont eu lieu à Étaples le 23 septembre.

Le prévenu a déposé une plainte à la gendarmerie ce jour-là expliquant qu’il a été agressé par des jeunes qui lui ont ensuite volé son scooter.

L’homme a bénéficié d’un jour d’Incapacité temporaire de travail (ITT).

Le même jour, les gendarmes sont avertis que deux mineurs ont été importunés par un homme qui souhaitait leur donner vingt euros à chacun pour leur faire une fellation.

Les deux jeunes ont refusé et lui ont dit de s’éloigner, F. B. a insisté et les mineurs lui ont porté des coups de poing à la tête notamment, avant de prendre le scooter dans l’intention de l’incendier.

Dans la bagarre, le prévenu aurait touché le sexe de l’un d’entre eux, au-dessus du pantalon.

Pour information, les deux mineurs seront jugés prochainement par le tribunal pour enfants, pour avoir porté des coups au prévenu.

Un plan rapide

En garde à vue, F. B. n’a pas reconnu les faits dans un premier temps, puis a changé d’avis :

« Cela s’est passé dans un bois fréquenté par des homosexuels, je voulais un plan rapide et j’ai fait des propositions, j’ai ensuite été agressé.

Je les ai mis en confiance avant de proposer une faveur sexuelle.

C’était la première fois que je faisais cela.

Je reconnais avoir effleuré les parties génitales de l’un d’eux, mais je ne savais pas qu’ils étaient mineurs »

Une perquisition a eu lieu chez le prévenu, elle n’a rien donné, tout comme l’expertise psychologique, qui n’a pas décelé de trouble chez ce quarantenaire dont le casier judiciaire fait état de trois condamnations pour des délits routiers.

Maître Marie-Alice Fasquelle, l’avocate de l’un des prévenus s’est demandé comment on pouvait demander une telle chose à des mineurs.

Elle a réclamé 400 euros pour son client.

Maître Arnaud Leroy a demandé 800 euros pour le préjudice subi par son client, l’autre mineur.

La relaxe demandée par la défense

Le procureur de la République adjoint a requis 12 mois de prison avec un sursis probatoire de 2 ans à l’encontre de F. B.

Maître Adrien Delbiausse, l’avocat de la défense, a déclaré que les infractions n’étaient pas constituées :

« Certes, le comportement est contraire à la morale, mais n’a aucun caractère pénal.

La corruption n’est pas établie et je demande la relaxe de mon client qui notons au passage, s’est fait tabasser.

Il est la victime dans ce dossier. »

Le tribunal a condamné le prévenu pour l’intégralité des faits.

Il a écopé de 10 mois de prison avec un sursis probatoire de 2 ans, l’obligeant à travailler, à se soigner et à indemniser les victimes.

Il devra éviter d’entrer en relation avec elles.

Son nom est désormais inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).

Il devra payer les sommes demandées par les parties civiles : 400 euros au premier mineur et 800 euros au second.

 

 

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