Dunkerque | Un sexagénaire mis en examen pour le viol de sa petite-fille

Il était sous contrôle judiciaire pour des agressions sexuelles sur la nièce de son ex-femme. Un Dunkerquois de 65 ans s’est présenté mardi au commissariat pour avouer son comportement déviant sur sa petite-fille.

illustration voix du nord
Le Dunkerquois a été mis en examen mercredi pour viol et agressions sexuelles aggravés. Il a été placé en détention provisoire. Il comparaîtra en mars dans le cadre d’une autre affaire de mœurs datant de 2012, sur sa nièce cette fois.

Mardi, Philippe (*), un Dunkerquois de 65 ans s’est présenté au commissariat de Dunkerque pour signaler qu’il avait commis des attouchements sur une fillette de 9 ans, en réalité la fille de sa fille adoptive.

L’homme n’était pas inconnu des services de police, puisque soumis à un contrôle judiciaire depuis 2012 suite à une mise en examen pour des agressions sexuelles aggravées.

À l’époque, la victime était sa nièce, dont il avait la tutelle. Il avait reconnu avoir eu des rapports sexuels réguliers avec elle entre ses 15 et 18 ans. La nièce avait été recueillie par Philippe, car violée et maltraitée par ses propres parents durant son enfance (ils avaient écopé de 15 et 18 ans de réclusion criminelle).

En 2012, la nièce n’avait pas voulu porter plainte, considérant que cette situation était normale pour elle et qu’elle n’avait pas opposé de résistance, sachant qu’elle n’avait connu que le viol depuis son plus jeune âge.

Déjà mis en examen pour agressions sexuelles

Le sexagénaire avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour agressions sexuelles sur mineur et par personne ayant autorité. Son procès se tiendra d’ailleurs le 13 mars devant le tribunal de Dunkerque.

Quand Philippe s’est présenté de lui-même au commissariat, mardi, c’était pour devancer la plainte de sa fille adoptive qui venait d’apprendre de la bouche de sa fille de 9 ans que « papy » l’avait violée. Ils se sont quasiment retrouvés en même temps devant les services de police.
Il a été placé en garde à vue.

Le sexagénaire a spontanément reconnu les attouchements sur la fillette, en mai, lorsque sa mère la lui avait confiée, puis le 17 août, alors qu’il s’était retrouvé seul avec elle. Il apparaît de la procédure qu’il aurait sommé la fillette de ne rien dire, lui expliquant que sinon, il irait en prison.
Si le sexagénaire a admis les attouchements, il a nié tout acte de pénétration, en contradiction avec les dires de la petite victime.

Mercredi, il a été mis en examen pour viol aggravé et agression sexuelle puis placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention.

(*) Prénom d’emprunt 

Source : http://www.lavoixdunord.fr/

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