Dubaï l Un prof de l’école suisse soupçonné de pédophilie

Un enseignant de l’établissement scolaire de Dubaï, parrainé par le canton du Valais, a été arrêté à la mi-février aux Etats-Unis. Selon les enquêteurs, il avait prévu d’avoir des rapports sexuels avec un garçon de 7 ans.

Un scandale a entaché l’inauguration de l’école suisse internationale (SISD), la semaine passée à Dubaï.

Tandis qu’une délégation valaisanne (lire encadré) a fait le déplacement pour assister aux festivités, la «SonntagsZeitung» révèle ce dimanche qu’un enseignant de l’établissement se retrouve mêlé à une sombre affaire de pédophilie.

Le prof américain travaille depuis août 2017 à la SISD.

Il y enseigne la musique et est également le titulaire d’une classe d’école secondaire.

Jusqu’à la semaine dernière, personne ne se doutait de ce qu’il faisait pendant son temps libre.

Le 15 février passé, il a été interpellé en Floride.

Les autorités américaines l’accusent d’avoir planifié des rapports sexuels avec un garçon de 7 ans, raison pour laquelle il s’est rendu aux Etats-Unis.

Il aurait également prévu d’inciter le bambin à la pornographie infantile.

Lors de son arrestation, les enquêteurs ont retrouvé dans sa valise des jouets pour enfants, des préservatifs et du lubrifiant, écrit le journal.

«Les autorités américaines ne nous ont pas encore contactés»

La justice américaine a d’ores et déjà porté plainte contre l’enseignant.

Selon le procureur en charge du dossier, l’accusé a utilisé son natel ainsi qu’internet pour arranger le rendez-vous avec le mineur.

Contacté par le dominical, le directeur de la SISD, Beat Sommer, se dit consterné.

Il explique avoir eu vent de l’affaire via la presse et que des vérifications effectuées par l’établissement scolaire ont permis de confirmer que c’est bien un des enseignants de l’école qui a été interpellé aux Etats-Unis.

«Les autorités américaines ne nous ont pas encore contactés.»

«Son casier est vide»

Beat Sommer précise que l’enseignant a été suspendu et que les parents ont été informés.

«Pour l’instant, rien ne nous laisse penser qu’il se soit passé quelque chose à l’école.»

Le directeur assure par ailleurs que l’établissement a effectué des recherches approfondies avant d’engager l’Américain, comme c’est le cas pour tout nouveau collaborateur.

«Il n’avait pas d’antécédents judiciaires. Son casier est vide.»

Et d’ajouter:

«Ses références confirmaient par ailleurs qu’il était apte à travailler avec des enfants. Son arrestation et les accusations dressées contre lui nous ont donc beaucoup surpris.»

Source: 20min.ch

Source(s):