Canada – Laval | Graham James obtient une libération conditionnelle de jour

La Commission des libérations conditionnelles, à Laval, a accordé une libération conditionnelle de jour à Graham James, un ancien entraîneur de hockey qui a été reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement six joueurs de hockey entre 1986 et 1994, à Swift Current, en Saskatchewan.

Graham James en mars 2012 Photo : PC/JOHN WOODS
Graham James en mars 2012 Photo : PC/JOHN WOODS

L’homme devra respecter plusieurs conditions, dont une interdiction de communiquer avec ses victimes ainsi que leurs familles.

Il lui est également interdit de se trouver en présence de personnes âgées de moins de 18 ans ou d’exercer un emploi qui le met en situation d’autorité par rapport à un mineur.

En outre, le condamné devra effectuer six heures de travail bénévole chaque semaine et aviser un travailleur social de relations potentielles ou actuelles.

La Commission considère qu’à l’heure actuelle, il est prématuré d’accorder à M. James une liberté conditionnelle totale et  qu’il devrait montrer plus d’empathie.

Plusieurs peines

En 1997, Graham James avait écopé d’une peine de trois ans et demi de prison pour avoir agressé sexuellement l’ancien joueur de la Ligue nationale de hockey (LNH), Sheldon Kennedy, et deux autres hockeyeurs.

Il avait été libéré en 2000, avait obtenu un pardon concernant son passé criminel en 2007 et avait disparu de la vie publique.

En 2012, il avait reconnu avoir agressé sexuellement l’ex-étoile de la LNH, Theoren Fleury, et son cousin Todd Holt, quand tous deux jouaient dans la Ligue de l’Ouest.

Il avait cette fois écopé de deux ans de prison, mais à la suite d’une procédure en appel de la Couronne, cette peine avait été portée à cinq ans d’emprisonnement.

En juin 2015, l’ex-entraîneur a plaidé coupable à de nouvelles accusations d’agression sur un hockeyeur mineur. La Couronne et la défense se sont entendues pour demander l’ajout de deux années à la peine de cinq ans qu’il avait presque complètement purgée.

Les détenus peuvent faire une demande de libération conditionnelle après avoir purgé le tiers de leur peine.

Source: http://ici.radio-canada.ca/

 

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