Draguignan | Le procès d’un homme accusé de viols sur sa fille mineure s’ouvre aux assises
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 25/11/2024
- 17:39
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Le début des faits remonte à plusieurs années.
C’est un passant qui a donné l’alerte en août 2021 dans le Var.
Ce jour-là, ce dernier découvre la jeune Keilyah en pleurs et en panique dans la rue.
La jeune fille, née en 2006, affirme avoir été violée à de multiples reprises alors qu’elle n’avait que 13 ans par son père adoptif.
Les gendarmes de Gassin vont l’auditionner, elle et le mis en cause.
Keilyah avoue avoir eu des relations sexuelles, depuis deux ou trois ans, avec son père et avoir avorté en décembre 2020.
Complètement sous son emprise, elle dit qu’elle était amoureuse de lui.
Entendus par les gendarmes, Julien, son père, va reconnaître les faits.
Contrainte à des relations sexuelles avec des inconnus
La jeune fille avoue avoir été contrainte, par son père, à avoir des relations sexuelles avec des inconnus.
Le mis en cause utilisait un site de libertinage pour organiser les rencontres.
Il les présentait alors comme un jeune couple à la recherche d’aventures.
Quand les hommes arrivaient sur place, la jeune fille avait les yeux bandés alors que son père, lui, filmait et prenaient des photos durant les viols.
Keilyah assure n’avoir jamais consenti à de tels actes, son père prétendant de son côté qu’il s’agissait de son fantasme.
Lors des perquisitions, les gendarmes ont découvert plusieurs photos et vidéos et décrivent “des viols qui montrent la détresse extrême de Keyliah parfois en pleurs, tremblante, complétement sous l’emprise”.
Un homme sur le banc des accusés
Les faits se sont déroulés dans le Var à Salernes, Cavalaire-sur-Mer, Cogolin ou encore Grimaud entre 2019 et 2021.
Il y aurait eu au moins cinq ou six agresseurs potentiels dans cette affaire.
Pourtant, sur le banc des accusés ce mercredi, seules deux personnes seront présentes.
En plus du père de la victime, les gendarmes n’ont retrouvé qu’un homme âgé de 70 ans.
Le père est connu des services de polices, a plus d’une dizaine de condamnations à son actif et a déjà été jugé pour des violences sur conjoint ou encore des délits routiers.
Lors de l’expertise psychologique, ce dernier a été jugé apte et responsable de ses actes.
Selon les experts, il n’a ressenti aucune tristesse ni sentiment de culpabilité.
L’homme risque entre 20 ans de prison et la réclusion criminelle à perpétuité.
Le verdict devrait être rendu ce vendredi 22 novembre.
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