Paris | La suspecte du meurtre de Lola en 2022 Dahbia B. sera jugée aux assises

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Elle va enfin être jugée pour son crime
Dahbia B., la principale mise en cause dans le meurtre barbare de Lola fin 2022 à Paris, sera jugée aux assises, a indiqué le parquet ce vendredi. La jeune fille avait été retrouvée morte dans une caisse en plastique, dans la cour intérieure d’un immeuble de la capitale, où elle habitait.

Pas d’irresponsabilité pénale.

Un juge d’instruction parisien a ordonné ce vendredi un procès aux assises pour cette Algérienne née en 1998, mise en cause pour le meurtre “barbare” de Lola, 12 ans, fin 2022 à Paris, qui avait suscité un émoi national.

Dahbia Benkired. serait jugée pour “le meurtre d’une mineure de 15 ans accompagné ou précédé d’un viol, de torture ou d’actes de barbarie ainsi que pour viol commis sur un mineur avec torture ou acte de barbarie“, a indiqué le parquet de Paris, conformément à ses réquisitions.

Elle encourt la perpétuité.

Avocate de la famille de Lola, Me Clotilde Lepetit a salué vendredi “une instruction qui montre le sérieux du travail qui a été consacré à ce dossier criminel hors norme”.

“Nous espérons que les débats nécessaires à la vérité judiciaire se dérouleront sereinement, loin de l’agitation médiatique et des inepties des réseaux sociaux”, ont réagi auprès de l’AFP Mes Alexandre Silva et Lucile Bertier, avocats de Dahbia Benkired.

Le vendredi 14 octobre 2022, Lola, qui n’était pas rentrée du collège dans l’après-midi, était retrouvée sans vie dans une caisse en plastique, dans la cour intérieure de l’immeuble de la capitale, où elle habitait.

En cherchant sa fille, son père, gardien de la résidence décédé depuis, avait vu sur les images de vidéosurveillance Lola entrer dans le hall avec une inconnue.

Cette dernière était ressortie de l’immeuble vers 17h, tirant de lourds bagages dont une malle en plastique.

La Brigade criminelle avait interpellé dès le samedi matin Dahbia B., une jeune Algérienne entrée légalement en France en 2016 avec un titre de séjour d’étudiant, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis deux mois.

L’inexécution de cette mesure avait suscité de virulentes critiques à droite et à l’extrême droite.

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