Damville | Un palfrenier jugé pour détention de pédopornographie et pour avoir pris des adolescentes qu’il hébergeait en photo
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 30/10/2017
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Le palefrenier d’un haras, près de Damville, stockait des images pédopornographiques et prenait des jeunes élèves en photo.
Cet employé d’un haras situé dans l’ancien canton de Damville, père de trois enfants, s’en est pris à de jeunes mineures qu’il hébergeait dans le logement dont il bénéficiait dans le cadre de son travail.
Détention d’images pédopornographiques et agression sexuelle commise le 23 juin ont conduit cet Eurois âgé de 57 ans devant le tribunal correctionnel d’Évreux, en fin de semaine dernière.
Dans son appartement situé au-dessus des écuries, le palefrenier proposait aux parents des jeunes cavalières d’accueillir ces dernières pour une nuit afin d’éviter des frais de route.
Une fois dans le huis clos de sa chambrée, il « veillait » sur le sommeil de ses pensionnaires et fixait sur pellicule des instants d’intimité.
Alors qu’elle utilisait l’ordinateur du prévenu, l’une des victimes est tombée sur des séries de photos d’enfants dénudés, parmi lesquelles des clichés de ses petites camarades.
Les langues se sont alors déliées et une plainte pour attouchements a été déposée.
À la barre, le quinquagénaire, crâne rasé et tout de cuir vêtu, a réponse à tout.
« Vous avez caressé le dos d’une de ces jeunes filles âgée de 13 ans, en descendant très bas sur les fesses », lui fait remarquer la présidente, Marie-Christine Devidal.
« Je lui faisais un massage et puis des gratouilles », réplique le prévenu sans sourire.
Quant aux photos trouvées sur son ordinateur :
« Elles appartiennent aux anciens propriétaires du PC. Moi, je ne savais pas, je l’ai acheté d’occasion. »
« Et les photos sur votre téléphone portable ? », insiste la magistrate.
« C’est un gars que j’avais hébergé qui a dû les prendre », s’étonne l’Eurois.
L’ordinateur a, depuis, disparu et les gendarmes n’ont pas pu l’exploiter.
Totalement dans le déni, le prévenu ne reconnaît que « des papouilles ».
Avant de statuer, le tribunal ordonne une expertise psychiatrique et renvoie l’affaire au 20 février 2018.
Source : Paris Normandie
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