Cusset | Laxisme : Condamné à une simple contrainte pénale pour 1365 fichiers pédopornographiques et une demande de photos à une mineure !

Un homme de 28 ans vient d’être jugé pour avoir réclamé des photos de nu à une jeune fille de 17 ans, fragile psychologiquement. Son ordinateur contenait des centaines de photos et vidéos pédopornographiques.
C’est l’éducateur qui avait donné l’alerte. Une jeune femme de 17 ans, pensionnaire dans un institut médico-éducatif, avait expliqué avoir communiqué via les réseaux sociaux avec un adulte de 28 ans, qui lui avait demandé des photos d’elle totalement nue.

L’homme lui aurait aussi réclamé des photos de ses camarades d’internat lorsqu’elles se douchent.

La jeune femme, dont l’âge mental est estimé à 8 ans, n’avait pas fourni de photos de ses copines, mais elle avait finalement cédé pour deux photos d’elle.
Yannis (*) a vite été retrouvé par les policiers. Et des photos, les enquêteurs en ont trouvé beaucoup sur son ordinateur. 1.269 photos et 96 vidéos pédopornographiques.

 

1.269 photos et 96 vidéos pédopornographiques

« Sur ces photos, ils ont quel âge ces gamins ? », lui a demandé la présidente du tribunal. « 10, 12 ans », lui a répondu le prévenu.

« Vous pouvez diviser par deux pour certains, a rétorqué la juge. Ce sont des photos de jeunes enfants qui se font violer. »

Chômage, dépression, débilerie… Yannis a tenté de s’expliquer, sans vraiment convaincre.

Tout en indiquant qu’il regrettait cette période de sa vie.

Immaturité, influençabilté et QI limité sont quelques points relevés par l’expertise psychologique de Yannis.

Pour son conseil Me Tourret, « il faut le cadrer pour l’empêcher de récidiver. »
Yannis a été condamné à une contrainte pénale pour une durée de trois ans.

En cas de manquement à ses obligations, il effectuera une peine de prison d’un an.

Ces obligations sont notamment de travailler et suivre des soins.

Yannis est également inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais).

 

(*) Prénom modifié, nous ne publions les identités des prévenus qu’au-delà d’un an de prison ferme.

Source : La Montagne

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