Cucq | Un homme condamné à 2 ans ferme pour avoir agressé sexuellement deux de ses petites-filles et sa filleule
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 21/06/2017
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Entre 2010 et 2015, une fillette de 8 ans a subi plusieurs attouchements sexuels de la part de son grand-père. D’autres enfants de la famille ont été victimes d’agressions. L’homme a été condamné à de la prison ferme.
Le prévenu s’était rendu au tribunal correctionnel de Boulogne avec son sac rempli de vêtements dans l’éventualité d’un mandat de dépôt.
M*, habitant de Cucq, était convoqué pour des faits d’agression sexuelle imposée entre janvier 2010 et décembre 2015 à sa petite-fille de 8 ans.
En avril 2016, les gendarmes sont appelés au domicile du prévenu.
Celui-ci menace de se suicider.
Son fils vient de trouver une lettre écrite par sa petite-fille dans laquelle elle explique avoir été victime d’agression sexuelle par un homme qu’elle surnomme « M ».
Le lendemain, M. se présente de lui-même à la gendarmerie.
Il évoque des attouchements envers sa petite-fille âgée de 8 ans en 2013.
Plus tard, une autre de ses petites-filles et sa filleule dénonceront des actes du même type.
Des agissements qui se seraient produits « quatre ou cinq fois ».
Auditionnée, la victime expliquera s’être fait masser les seins et le sexe par M. à de nombreuses reprises.
Aussi, l’autre de ses petites filles évoquera « des mains baladeuses ». Devaite au rappel des faits de la procureure.
« J’ai voulu expliquer l’adolescence. Je veux retrouver ma famille, je ne suis pas méchant, je leur veux du bien, je n’ai jamais voulu. »
Visiblement peu impactée par ses pleurs et au vu des éléments du dossier, la procureure a présenté ses réquisitions : deux ans d’emprisonnement dont 18 mois de sursis et de mise à l’épreuve, une interdiction d’entrer en contact avec les victimes et une inscription au Fijais.
Il est condamné à deux ans de prison dont 18 mois de sursis assortis d’une mise à l’épreuve d’une durée de 3 ans, une obligation de soins psychiatriques, d’indemnisation, d’interdiction de voir les victimes et une inscription au Fijais (fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles).
* Le nom du prévenu n’est pas divulgué pour protéger la victime.
Source : La Voix Du Nord
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