Coutances | Attiré par les petits garçons, un homme condamné pour crimes sexuels

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Un homme dangereux s’il n’est pas suivi !
Ce 7 juin 2023 à Coutances, la cour d’assises de la Manche a condamné un homme à 18 ans de réclusion criminelle, pour des viols et agressions sexuelles commis sur des mineurs.

Un homme de 49 ans a été entendu pendant deux jours pour viols et agressions sexuelles sur deux jeunes garçons, mineurs de moins de 15 ans, à des époques différentes de sa vie.

C’était le premier procès de la session des assises de la Manche qui en compte quatre du 5 au 16 juin 2023, dont trois pour des crimes sexuels, c’est-à-dire des viols.

Déjà condamné pour viols de jeune mineur

Le procès s’est tenu à huis clos, mais le verdict est public et le président de la cour d’assises précise à cette occasion les motivations qui ont conduit la cour à reconnaître, ou non, la culpabilité de l’accusé et à décider du quantum de la peine en réponse à cette reconnaissance de culpabilité.

Ce mercredi 7 juin, l’accusé était condamné à une peine de 18 années de réclusion criminelle.

De 2005 à 2008, la trentaine sympathique, serviable, séducteur, il avait imposé ses pulsions sexuelles, pénétrations et attouchements, sur un enfant de ses proches, pendant trois années, sans que le mineur n’ose alerter sur ce qu’il subissait.

Déjà 7 ans de prison

Et puis, l’été 2020, entre juillet et septembre, il avait abusé d’un autre enfant, garçon mineur lui aussi de moins de 15 ans que le père, débordé, lui confiait sans hésiter tant il avait confiance en lui.

Or, trois ans plus tôt, il sortait de prison : il avait été condamné à 7 ans d’emprisonnement en cours d’assises pour viols et agressions sexuelles à l’encontre d’un jeune mineur, des faits commis entre ceux pour lesquels il était jugé ces deux derniers jours.

Des actes subis pendant l’enfance

Au cours du procès, il a reconnu non sans honte avoir fait subir aux enfants ce qu’il avait subi lui-même à l’âge de 10-11 ans.

C’est par la révélation d’un des deux jeunes que l’affaire a pu venir en cour d’assises.

L’accusé avait accepté un apéritif chez ses parents, comme si de rien n’était.

L’indignation a provoqué chez le jeune le désir impérieux de tout dire.

Mais les deux garçons, abusés dans leur innocence, subissent lourdement les importantes perturbations et les dommages que l’accusé leur a infligés.

Un homme dangereux s’il n’est pas suivi

Les experts ont mis en évidence la dangerosité criminelle s’il est laissé à lui-même au sortir de ses années de détention.

En clair : il risque de recommencer.

Aussi, il a été décidé qu’un suivi sociojudiciaire lui sera imposé après sa détention, avec interdiction de contact avec les deux garçons, ses victimes, interdiction de tout contact avec des mineurs.

Au cas où ses clauses ne seraient pas respectées, il encourrait trois années supplémentaires de détention.

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