Clermont-F. | L’homme qui a agressé sexuellement une jeune fille repart libre

oui

Pédocriminel En liberté

Le pédocriminel est entré dans une maison pour y commettre l’indicible…
La jeune fille était seule avec son petit voisin lorsque cet inconnu a pénétré dans son domicile. Face au tribunal, il a expliqué ne se souvenir de rien.

Il ne se souvient de rien. Pas une once de réminiscence sur l’attouchement qu’il a fait subir à une adolescente de 13 ans, le 20 juin dernier, au domicile de celle-ci, dans un village près d’Issoire.

« Je suis entré chez elle. J’ai senti mes yeux dormir. Comme un coup de pompe. Un trou noir. »

La jeune victime, elle, se souviendra sans doute longtemps de cette inquiétante intrusion. La collégienne et son voisin de 12 ans, alors seuls dans la maison, sont tranquillement en train de préparer un gâteau, l’après-midi, lorsque ce sexagénaire, qu’elle ne connaît pas et au comportement étrange, frappe à la porte. Il entre, pose quelques questions aux ados.

Et le voilà qui se penche vers la jeune fille, alors en short, en appuyant sa main sur son genou. La main remonte jusqu’aux fesses. Il faudra que l’adolescente s’y reprenne à trois reprises pour qu’il la dégage enfin.

L’intrus repart comme il est venu. La jeune fille, en pleurs, alerte aussitôt sa mère et le voisinage. L’agresseur, très alcoolisé, est interpellé dans la foulée.

Face aux gendarmes, il dit avoir mis sa main sur la jeune fille « sans faire exprès ».

Face au tribunal, sans expliquer pourquoi il est entré chez l’ado ni pourquoi il a pu accomplir ce geste, il assure :

« Je ne suis pas quelqu’un qui s’amuse avec une gamine ».

Maître Maryline Diat, avocate de la défense, proclame :

« La maladresse n’a pas sa place dans ce dossier, il s’agit d’un acte volontaire. Le trou noir, c’est trop facile. »

Laure Lehugeur, au parquet, ne croit pas davantage à l’amnésie du prévenu.

Elle considère que le prévenu a fourni :

« Une version irrationnelle ».

« Il a bien eu un acte à connotation sexuelle. Cette pulsion vis-à-vis d’une jeune fille est anormale et inquiétante. »

Me Lucie Buisson, en défense, souligne un problème lié à l’alcool, oui, mais une dangerosité :

« Nous n’en avons pas la preuve ».

« Il n’a aucun antécédent qui peut expliquer un passage à l’acte. »

Son client est condamné à un an de prison entièrement assorti d’un sursis probatoire de deux ans, conformément aux réquisitions du parquet.

Source(s):