Cherbourg-en-Cotentin | Un homme de 71 ans condamné à 8 mois avec sursis pour agression sexuelle sur une mineure de 14 ans

Un Cherbourgeois de 71 ans devait répondre mardi 27 août 2019 au tribunal de Cherbourg, d’agression sexuelle sur mineure. Les faits remontent au 9 juin. Sa victime avait 14 ans.

« C’était un peu mon grand-père de la chorale », avait confié la victime de 14 ans, après les faits.

Elle connaissait son agresseur depuis deux ans, dans cette chorale où sa propre mère chante aussi.

Le prévenu était invité à déjeuner chez les parents de sa victime, à Gonneville-Le Theil, ce 9 juin 2019.

À un moment, il s’isole avec la jeune fille « et l’embrasse deux fois sur la bouche, dont une fois avec la langue et en l’enserrant dans ses bras », relate la présidente.

La jeune fille se confiera à une amie, qui l’encourage à parler à ses parents…

C’est ainsi qu’elle relate « une caresse sur le soutien-gorge » et un épisode lors d’une répétition dans une église :

« J’ai demandé ce que signifiait le mot fornication, vu sur un bas-relief, et il m’a dit : Si tu veux, je t’explique… »

La mère de la jeune fille porte plainte le 11 juin.

« Je lui ai peut-être donné un baiser sur le front, mais ce n’était pas par surprise, la première fois », se défend le septuagénaire.

« La seconde, oui, et j’ai tout de suite su que j’avais fait une grosse connerie … »

Le parquet lui reproche de « parler comme un adolescent », ce que l’expertise psychiatrique vient conforter :

« Le prévenu a peur de vieillir.

Ancien comédien, il est toujours à la frontière entre jeu et réalité.

La réitération est peu probable mais des soins sont à envisager. »

Me Gamblin, avocat de la victime, évoque « les cauchemars » de sa cliente, « son sentiment de trahison et de culpabilité. »

Le parquet la rassure :

« Vous n’y êtes pour rien.

Un adulte n’embrasse pas une fille de 14 ans : c’est un délit. »

Le tribunal a condamné le prévenu « à huit mois avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve de deux ans ».

Il devra se soigner, ne plus entrer en contact avec sa victime, « et ne pas travailler auprès de mineurs.

Il est désormais inscrit au fichier des délinquants sexuels ».

Source : Ouest France

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