Cher | 10 ans de réclusion pour des viols et agressions sexuelles sur sa fille de 12 ans

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La cour a souligné « la nature et la répétition des faits particulièrement graves »
La cour criminelle du Cher a condamné, ce mardi 15 mars, un homme de 44 ans à dix ans de réclusion criminelle. Il a été reconnu coupable de faits de viol et agression sexuelle sur sa fille âgée de 12 au moment des faits, en 2020.

La cour criminelle du Cher a reconnu un homme de 44 ans coupable de faits de viol et agression sexuelle sur sa fille alors âgée de 12 ans, de mars à août 2020.

Ce mardi 15 mars en fin de matinée, la cour a rendu son verdict en le condamnant à dix ans de réclusion criminelle à l’issue desquels il devra exécuter cinq années de suivi socio-judiciaire.

Réunie depuis lundi matin pour une audience à huis clos, la cour a également assorti son verdict d’une obligation de soins, d’une obligation d’indemniser les parties civiles et une interdiction d’exercer toute activité professionnelle ou bénévole au contact de mineur.

Enfin, un retrait de l’autorité parentale a été ordonné, ainsi qu’une privation des droits civique, civil et de famille pendant dix ans.

L’homme, qui a dix jours pour faire appel de cette décision, sera également inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).

L’avocat général avait notamment requis 15 ans de réclusion criminelle et dix années de suivi socio-judiciaire à l’encontre de l’accusé qui a reconnu les faits lors de l’audience.

Une décision motivée sur plusieurs points

Dans ses motivations concernant la culpabilité du quadragénaire, la cour a retenu, entre autres, les « conclusions de l’expertise psychologique » de la fillette « excluant toute forme d’affabulation », la « matérialité des faits attestée par l’expertise gynécologique », « l’état de sidération de la victime au moment des faits » ou encore « les éléments de l’expertise psychiatrique » de l’accusé tendant à démontrer « une dimension perverse et immature de sa personnalité ».

Dans ses motivations concernant la peine, la cour a souligné « la nature et la répétition des faits particulièrement graves commis durant plusieurs mois », dans un village du Cher, et les « conséquences majeures » qu’ils ont et auront sur la victime.

La cour a aussi pris en compte « l’absence d’antécédents » pour ce père de famille, « sa reconnaissance des faits » mais son « incapacité à expliquer son passage à l’acte ».

 

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