Orléans | Philippe Forest condamné à 16 ans de prison pour des viols et agressions

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Jugé pour des faits sur lesquels les victimes n’étaient âgées pour certaines que de 13-14 ans.
La cour d’assises du Loiret a condamné Philippe Forest, 56 ans, à seize ans de réclusion criminelle pour des viols et agressions sexuelles commis au sein d’une église évangélique, de 2005 à 2018, près d’Orléans.

Jugé depuis le 11 mars pour des viols et agressions sexuelles commis sur trois jeunes hommes, dont deux étaient mineurs au moment des faits, Philippe Forest a été condamné à seize ans de réclusion criminelle par la cour d’assises du Loiret.

Le verdict est tombé tard dans la nuit du lundi 14 mars

La condamnation est assortie d’un suivi socio-judiciaire d’une durée de cinq ans et d’une injonction de soins.

Cet homme de 56 ans a également interdiction d’entrer en contact avec des mineurs, avec les victimes et leur famille.

Son inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes a été demandée.

S’il a été reconnu coupable de viols et d’agressions sexuelles commis sur mineur de 15 ans et “par personne ayant autorité sur la victime”, Philippe Forest a été acquitté sur un chef d’accusation, celui de “viol commis sur mineur de 15 ans” concernant l’une des trois parties civiles, aujourd’hui âgée d’une trentaine d’années.

Professeur de mathématiques

Professeur de mathématiques dans un établissement de l’agglomération d’Orléans, Philippe Forest était jugé pour des viols et agressions sexuelles s’étant déroulés de 2005 à 2018, alors que les victimes n’étaient âgées pour certaines que de 13-14 ans.

Ces dernières et leur famille, ainsi que l’accusé, étaient tous membres d’une église évangélique implantée dans l’agglomération d’Orléans.

Philippe Forest n’y était pas pasteur, mais était très investi dans la vie de la communauté ; plusieurs responsabilités au contact des fidèles lui avaient été confiées.

Les faits ont été portés à la connaissance de la justice par des membres de l’église évangélique, après qu’un des jeunes hommes s’était confié sur ce qu’il subissait à un membre de sa famille.

Dans cette affaire, un pasteur, qui aurait eu connaissance des faits mais ne les aurait pas dénoncés, devrait être renvoyé devant un tribunal correctionnel pour non-dénonciation de crime.

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