Châteauneuf-sur-Isère | 1 an de prison pour agression sexuelle sur mineur pour Maurice Deygas

Un habitant de Châteauneuf-sur-Isère de 67 ans comparaissait hier devant le tribunal correctionnel de Privas pour agression sexuelle sur une mineure et violence sur une autre femme au cours des trois derniers mois.

Le “mode opératoire” de Maurice Deygas, selon les mots de l’avocate de la partie civile, est toujours le même.

Cet homme marié depuis 40 ans va prendre l’air sur son vélo pour oublier ses problèmes de couple.

Son remède : aller parler aux dames. Il accoste alors des femmes seules, qu’il ne connaît pas, pour leur dire bonjour, leur faire la bise et en profite pour leur glisser qu’elles sont belles…

Le 5 avril, il approche ainsi une jeune fille de moins de 16 ans qui attend à un arrêt de bus à Guilherand-Granges.

Aux policiers, la victime expliquera que la conversation était orientée sur le sexe et que le cycliste lui aurait touché les fesses et les seins avant d’essayer de l’embrasser sur la bouche.

Le 26 juin, il importune une autre femme à Saint-Péray, qu’il aborde comme s’il la connaissait.

Là encore, la teneur des propos aurait dérivé et il lui aurait saisi très fermement la main, avant qu’elle réussisse à se réfugier dans le bureau de tabac voisin.

« C’est humain de faire la bise. », s’est défendu l’homme qui nie les faits ou paroles à caractère sexuel, arguant que les deux femmes exagèrent.

Avant d’ajouter, concernant la mineure : « Je lui ai tapoté les fesses comme on le fait parfois à des copines ».

« Vous avez deux siècles de retard dans les relations humaines », lui a rétorqué Jacques Vuillet, président du tribunal.

« Faire la bise à des filles que vous ne connaissez pas, ça ne vous pose pas problème ? »

« Jusqu’à maintenant, non », a répondu celui qui a avoué aux enquêteurs que les femmes étaient son « pêché mignon ».

Une attitude « particulièrement inquiétante » selon le ministère public.

Le tribunal a suivi ses réquisitions : Maurice Deygas a été condamné à douze mois de prison, dont huit mois avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans.

Il devra aussi se soigner, ne jamais entrer en contact avec les victimes ni paraître en Ardèche.

Enfin, il sera inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

Source : ledauphine.com

 

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