Chartres | Seulement 4 ans de prison pour avoir violé sa belle fille, quasi quotidiennement, durant 8 ans

« Mais pas tous les jours. Juste deux ou trois fois par semaine, c’est tout »

Elle a presque 30 ans, aujourd’hui, mais ce que lui a fait subir son beau-père, entre ses 10 et ses 18 ans, dans la petite maison du nord du département, lui laisse des traces indélébiles.

« J’ai toujours eu peur de lui. »

L’homme, âgé de 54 ans aujourd’hui, lui a fait subir des attouchements. Il est jugé pour agressions sexuelles au tribunal correctionnel, mais devant les juges, il admet être allé plus loin:

« à de rares reprises. »

Ce qui aurait pu lui valoir d’être jugé pour viols aggravés par la cour d’assises. (NDWP: Se sachant jugé en France par cette putain de Magistrature Franc Maoçonne pro-pédo, il ne pouvait qu’être confiant.)

Il avoue avoir abusé de sa belle-fille alors qu’elle n’avait que 10 ans, et jusqu’à ses 18 ans.

« Mais pas tous les jours. Deux ou trois fois par semaine, c’est tout. »

La jeune femme ne s’est décidée à porter plainte qu’en 2012. Alors qu’elle refaisait sa vie, aux côtés de son compagnon, le pédocriminel Multi-récidiviste la menaçait par SMS de poster des photos d’elle nue (NDWP: Donc pédopornographie…), sur les réseaux sociaux :

« Ton employeur serait peut-être surpris? »

Il l’admet :

« Encore une fois, j’ai tout fait de travers. Mais avec ces messages, je voulais la pousser à reprendre contact avec sa mère »

Sa mère à laquelle elle avait confié, alors qu’elle avait 12 ans, ce que lui faisait subir son beau-père, mais qui n’a pas réagi.

« Combien de fois par semaine la rejoigniez-vous dans sa chambre ? », interroge la présidente d’audience.

« Pas tous les jours. Juste deux ou trois fois par semaine. », répond t-il.

Alors que tout au long de l’enquête il avait minimisé, au tribunal il fait profil bas :

« Tout ce qu’elle a dit est vrai. Je lui ai fait trop de mal. Je ne veux pas continuer à lui en faire. »

Repentir, ou tentative d’apitoyer les juges ? Les témoignages le décrivent comme un manipulateur, exerçant une emprise sur les membres de sa famille.

Il était entré dans la vie de la mère de la jeune femme, alors qu’elle n’avait que trois mois :

« Je l’ai toujours considéré comme mon père. »

Toujours mal traités

Mais lui a toujours fait une différence entre ses propres enfants et ceux de sa nouvelle compagne :

« Il nous a toujours mal traités. Mon frère et moi, nous ne mangions pas avec eux à table. Et souvent, quand j’étais dans la salle de bain, il coupait l’eau chaude ou l’électricité quand je me séchais les cheveux. »

Il tente de se justifier :

« Elle restait trop longtemps dans la salle de bain. Mais je ne pensais pas lui avoir fait autant de mal »

« Quand avez-vous réalisé le mal que vous faisiez à votre belle-fille ? » insiste la juge.

« Quand j’ai été arrêté par les gendarmes »

Peine dérisoire

Il est condamné à quatre ans de prison ferme. (NDWP: Alors que ce FDP mérite la mort par pénectomie totale.)

À sa sortie de prison, il devra s’astreindre à un suivi socio-judiciaire avec injonction de soins, pendant cinq ans. S’il ne remplissait pas ses obligations, il pourrait retourner en prison pour deux ans.

Son nom est désormais inscrit sur le fichier national des délinquants sexuels, et il a l’interdiction d’entrer en contact avec sa belle-fille.

Il a aussitôt fait appel de cette décision.

Source: lechorepublicain

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