Australie | “Le Village des Damnés”

Voici l’endroit secret où sont envoyés les pires pédophiles et violeurs après avoir purgé leur peine prison trop dangereux pour réintégrer la société.

À Corella Place, près de la ville d’Ararat, en Australie, vivent en quasi-liberté plus d’une soixantaine de délinquants sexuels, violeurs et pédophiles réunis.

Après avoir purgé leurs peine de prison, ils sont malgré tout considérés comme trop dangereux pour être relâchés dans la société. Ils y vivent sous étroite surveillance, mais malgré ça, quatre ont réussi à s’échapper lors des 18 derniers mois.

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© Capture d’écran Daily Mail

 

Il existe en Australie un endroit où les délinquants sexuels très dangereux sont envoyés après avoir purgé leur peine de prison, parce que selon la justice australienne, ils resteront quoi qu’il arrive une menace pour la communauté.

Ces ex-détenus sont donc envoyés à Corella Place, aussi appelé le « Village of the Damned », le Village des Damnés en français. Ces délinquants sexuels sont retenus captifs, encerclés par une petite clôture qui entoure le village, et surveillés par des gardiens.

Ils ont tous un bracelet électronique à la cheville. Ils y vivent néanmoins avec tout le confort nécessaire et sont même autorisés à quitter le village à l’occasion, s’ils sont bien escortés, pour aller notamment au centre commercial. Ils peuvent aussi avoir un téléphone portable.

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(Capture d’écran Daily Mail)

Ils sont là par décision du tribunal, pour une période de temps déterminée, qui peut être prolongée si les individus sont toujours considérés comme une menace pour la société.

On y compte plus de soixante détenus. Ces 18 derniers mois, quatre d’entre-eux ont réussi à prendre la fuite pour tenter de retrouver la vraie liberté, à la plus grande frayeur des habitants de Ararat, la grande ville voisine. Ils ont malgré tout été à chaque fois retrouvé par la police.

«  Dès que quelqu’un s’évade, l’information circule rapidement sur Facebook car la moitié de la ville travaille à Corella ou à la prison juste à côté  », raconte une habitante, mère de deux enfants, au Daily Mail.

«  C’est quelque chose de terrifiant. On verrouille toutes les portes et les fenêtres et on ne quitte pas la maison jusqu’à ce que nous sachions qu’ils ont été repris  » poursuit-elle.

La vie dans des chalets

À Corella Place, les ex-détenus vivent dans des petits chalets modernes, bien aménagés, avec une, deux ou trois chambres. Chaque maisonnette a sa propre cuisine, même s’il y a une sorte de cantine où les anciens détenus peuvent se ravitailler en collations et y acheter des produits de base, comme des barres chocolatées, du papier toilette où des sodas.

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(Capture d’écran Daily Mail)

Les habitants de Corella ont en plus un espace commun où ils peuvent choisir de se rencontrer. Cet espace est également utilisé comme endroit de thérapie, où ils doivent tenter de reprogrammer leurs déviances sexuelles, pour qu’ils puissent un jour réintégrer réellement la société.

Malgré tout, la police est souvent appelée pour régler les différentes bagarres qui éclatent entre les deux principaux groupes d’habitants, les violeurs et les pédophiles.

L’endroit provoque le débat

En ville, tout le monde a un avis sur cet endroit. Certains trouvent que ces anciens criminels ont «  trop de droits  ».

«Ils sont là-bas pour une bonne raison et ce n’est pas vraiment juste de les voir vivre bien mieux que certaines personnes ici en ville» déclare un chef d’entreprise.

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(Capture d’écran Daily Mail)

La plupart des habitants de la ville voisine de Ararat sont en effet tiraillés entre plusieurs sentiments, ce qui provoque de nombreux débats.

Certains ont peur de voir de tels personnages vivre si proche de chez eux, d’autres se consolent en se disant que l’endroit a créé de nombreux emplois pour une bonne partie de la ville.

«  Ils ont fait leur temps et ils ont le droit d’avoir ces libertés», déclare par ailleurs un père de famille.

Source : http://www.sudinfo.be

 

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