Charente-Maritime | Un directeur de stage Bafa harcèle sexuellement une elève

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Justice laxiste, il sera condamné à seulement 9 mois de prison avec sursis probatoire
Un homme a été condamné par le tribunal correctionnel de Nantes, jeudi 28 mars 2024. Cet ancien animateur a été reconnu coupable d’avoir harcelé sexuellement une jeune femme lors d’un stage de formation à Pont-l’Abbé-d’Arnoult (Charente-Maritime).

Le directeur d’un stage de formation au Brevet d’aptitude à la fonction d’animateur (Bafa) a été condamné pour harcèlement sexuel par le tribunal correctionnel de Nantes, jeudi 28 mars 2024.

Une partie des faits pour lesquels il était jugé avaient été commis à Pont-l’Abbé-d’Arnoult (Charente-Maritime), rapporte Sud Ouest.

Trois plaignantes

Le prévenu avait été accusé en mars 2022 par deux plaignantes âgées de 17 et 18 ans.

L’une d’elles lui reprochait notamment des gestes déplacés lors d’une colonie qu’ils avaient coanimée en 2021.

En septembre 2022, une troisième femme a porté plainte contre le mis en cause.

Âgée de 22 ans, elle l’accusait de l’avoir violée lors d’une soirée à La Chapelle-Heulin, en Loire-Atlantique.

Concernant les faits survenus en Charente-Maritime, ce Grenoblois d’une trentaine d’années a assuré lors de son procès avoir voulu « consoler » les plaignantes, avec qui il dit avoir noué une « complicité particulière » lors de leur séjour à Pont-l’Abbé-d’Arnoult.

À l’inverse, le prévenu a totalement nié les faits de viol, lesquels ont été requalifiés en agression sexuelle.

S’il a reconnu avoir passé la soirée avec la jeune femme, il a assuré avoir interrompu ses avances lorsqu’elle lui a « fait comprendre qu’elle ne voulait pas aller plus loin », indique le quotidien.

En partie relaxé

S’appuyant notamment sur une expertise psychiatrique dans laquelle le prévenu était qualifié de « personnalité narcissique avec pulsions pédophiles », le ministère public a requis une peine de trois ans d’emprisonnement avec sursis probatoire.

Relaxé pour l’agression sexuelle à La Chapelle-Heulin et pour la tentative d’agression sexuelle à Pont-l’Abbé-d’Arnoult, le mis en cause a finalement écopé de neuf mois de prison avec sursis probatoire.

Condamné pour harcèlement sexuel, il a désormais l’obligation de se soigner et ne pourra plus exercer d’activité en lien avec des mineurs.

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