Celles-sur-Ource | Un enfant rapporte une tentative d’enlèvement

Un jeune garçon de 11 ans dit avoir été interpellé par deux hommes qui l’on incité à les suivre en échange de bonbons.

Les enquêteurs aubois ont pris la menace très au sérieux. Une fois alertés, ils ont déployé des hommes et mis en place des patrouilles. Leurs investigations pour retrouver les deux individus n’ont rien donné.

La gendarmerie a lancé des recherches après le signalement d’un jeune garçon de 11 ans qui dit avoir été interpellé par deux hommes au comportement suspect.

Des témoignages similaires apparaissent sur Facebook.

Lundi 25 mai, en fin d’après-midi, un jeune garçon de 11 ans s’amuse à ramasser des bouts de bois, au Roulis, à Celles-sur-Ource.

La mère raconte :

« Il est revenu au bout de cinq minutes, j’ai trouvé ça bizarre ».

Son fils lui explique alors que deux hommes l’ont approché à bord d’un véhicule, l’incitant à les suivre en échange de bonbons.

Sa mère, qui se dit encore sous le choc, renchérit :

« Il est tout de suite remonté sur son vélo et est rentré à la maison »,

Elle contacte aussitôt la gendarmerie qui arrive sur place peu après 18 h.

Un cas similaire à Essoyes ?

« Les parents ont eu un très bon réflexe en joignant les forces de l’ordre, salue Christel Fontaine, commandant de la compagnie de Bar-sur-Aube. Ils nous ont donné beaucoup de détails sur les suspects, leur véhicule et leur direction de fuite ».

L’officier ajoute que, dans ces circonstances, le temps est un facteur-clé :

« Il faut contacter les gendarmes le plus tôt possible pour que les agents soient opérationnels immédiatement. »

Dans le même temps, les faits sont rapportés sur Facebook, notamment par une habitante de la commune qui dit avoir aperçu les deux suspects lors d’une balade.

Elle appelle alors à la plus grande prudence mais, surtout, relate un cas similaire dans la commune d’Essoyes.

Toujours d’après elle, deux jeunes filles affirment avoir vécu la même mésaventure.

Si la gendarmerie confirme le signalement de Celles-sur-Ource, elle indique n’avoir eu vent des faits d’Essoyes que par le réseau social, la publication ayant été partagée plus de 600 fois.

Les gendarmes ont invité les familles à déposer plainte.

Malgré ces zones d’ombre, les enquêteurs aubois ont pris la menace très au sérieux. Une fois alertés, ils ont déployé des hommes et mis en place des patrouilles.

Leurs investigations pour retrouver les deux individus n’ont rien donné.

Source : lest-eclair.fr