Canada | Des pédocriminels tentent de «normaliser» leur attirance pour les enfants

Des militants pédophiles souhaitent être considérés comme des «minorités sexuelles» au même titre que les LGBT, homosexuels, ou transgenres.

André Faivre, tête dirigeante d’un «club social» de pédophiles a ouvertement admis à un enquêteur son attirance envers les enfants, allant même jusqu’à avouer des rencontres organisées avec des mineurs.

Faivre se dit être un militant actif à la défense des minorités sexuelles.

Son procès est en cours au palais de justice de Montréal.

Cette réalité ne surprend pas du tout Mario Larrivée-Côté, sexologue clinicien, qui traite notamment les pédophiles.

«C’est le discours habituel des pédophiles qui se définissent eux-mêmes comme des ‘’boy lover’’.

Ils se disent simplement amoureux des garçons», explique l’expert en entrevue à l’émission Le 9 Heures.

Ces hommes prétendent vouloir aimer les petits garçons, leur donner de l’affection et faire leur éducation sexuelle.

«Dans toute leur distorsion cognitive, ils justifient d’avoir des comportements comme cela, pour rendre leur comportement normalisé, pour qu’il devienne correct», précise le sexologue.

André Faivre affirme par ailleurs avoir organisé des rencontres pour faire connaître la pédophilie, rencontres auxquelles participaient selon ses dires, des grands-parents.

Mario Larrivée-Côté croit que ces personnes étaient probablement bien intentionnées.

«Mais dans la réalité, ce qu’on sait de ces organisations, c’est que ça sert plutôt de lieu de rencontre pour des individus qui ont les mêmes intérêts (les enfants).

Ils se reconnaissent entre eux», assure le spécialiste.

Par ailleurs, ces réseaux de promotion de la pédophilie, les «boy lover», ou «girl lover», sont si bien organisés qu’ils vendent même des objets promotionnels à leur effigie.

«Le mouvement prend d’ailleurs les couleurs de la fierté gaie, une façon de semer la confusion.

Une tactique stratégique de leur part», conclut l’expert.

Source : TVA Nouvelles