Caen | Le pédocriminel Jean-Michel Arnaud récidive à chacune de ses sorties de prison !

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A peine sorti de prison, le pédophile consulte des images pédopornographiques
Condamné en 2001 pour “tentative de viol sur mineur, séquestration et enlèvement”, il a une nouvelle fois, un mois après sa sortie de prison, été condamné pour “viol en réunion” !

Un quinquagénaire a été jugé mercredi 18 novembre par le tribunal judiciaire de Caen pour détention d’images pédopornographiques.

L’homme a déjà été condamné 2 fois en cour d’assises pour, entre autres, des viols.

Le 13 août 2020, au foyer le Tremplin à Caen, un réparateur intervient sur un ordinateur. Il prévient le directeur qu’il y a vu des photos pédopornographiques.

L’ordinateur est celui de Jean-Michel Arnaud, 54 ans, sous suivi sociojudiciaire de 10 ans avec injonction de soins, sorti de prison le 9 mai 2020 et, sous bracelet électronique.

La raison de ces mesures : la cour d’assises de Loire-Atlantique l’a condamné, le 8 avril 2003, à 25 ans de réclusion, avec une peine de sûreté de 17 ans, pour viols sur mineurs en réunion, en récidive.

Fin octobre, sont finalement retracées par des policiers spécialisés 500 photos plus, sur son mobile, 204 photos et 45 vidéos effacées et ce depuis le 9 mai 2020.

Après une reprise de garde à vue, en comparution immédiate le 18 novembre devant le tribunal judiciaire de Caen, un expert estime sa capacité de récidive avérée :

“Il a un attrait pédophilique avec de jeunes mineurs auquel s’ajoute la jouissance de la transgression des tabous sexuels”.

L’homme explique qu’il a téléchargé ces photos et autres sous influence de l’alcool et qu’il avait arrêté son traitement réducteur de libido, par crainte des effets secondaires indésirables.

Il explique :

“Je cherchais plutôt des scènes homos. C’est un vrai fardeau pour moi tout ça. Depuis août que j’ai repris mon traitement, je ne suis pas retourné sur internet”.

Le président Frédéric Mace énonce son autre condamnation :

“Cour d’assises des Bouches du Rhône : 10 décembre 1991, tentative de viol sur mineur, séquestration, enlèvement et libération avant 7 jours. Sorti de prison le 23 mars 2001”.

La procureure Gwénaëlle Coto note que la condamnation de 2003 fait suite à un viol en réunion commis moins d’un un mois après sa sortie de prison le 22 avril 2001.

Elle souligne le travail des policiers qui surveillent et traquent les sites pédophiles :

“Ces enfants mis en scène ne sont pas là pour leur propre plaisir”.

Et d’ajouter :

“Depuis août dernier, la peine encourue pour ce délit est passée de 3 à 5 ans. Comme vous êtes en récidive, vous encourez donc dix ans de prison, j’en requiers sept avec mandat de dépôt.”

Le prévenu souhaiterait un traitement par hypnose.

Maître Cédric Moisan fait un préalable de ce que sa plaidoirie ne signifie en aucun cas qu’il cautionnait les actes du prévenu :

“Qui n’est pas l’auteur de ces images en accès libre sur internet, même pas sur le darknet. Il n’y a pas de victimes directes”.

Le tribunal condamne le prévenu à cinq ans de prison avec mandat de dépôt. Il y ajoute 10 ans de suivi sociojudiciaire et trois ans de prison en cas d’irrespect du suivi sociojudiciaire.

Le président Frédéric Mace commente fermement :

“Aucun traitement n’est obligatoire, cependant, je vous invite à poursuivre vos soins en détention”.

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