Buchy | Prison ferme pour le retraité accusé d’agressions sexuelles incestueuses
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 28/09/2021
- 12:30
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Dans le Département de la Seine-Maritime, le tribunal correctionnel de Dieppe a déclaré coupable, vendredi 17 septembre, un homme de 74 ans pour avoir commis des agressions sexuelles sur ses trois belles-filles à Buchy et Saint-Saire.
Les faits se sont produits entre 2002 et 2013, soit pendant onze ans.
Selon le journal Paris Normandie, c’est en 2001 que l’homme entre dans la vie des trois jeunes filles.
La soeur aînée se souvient et explique:
«Je le considérait comme mon sauveur après le divorce de mes parents »
Mais rapidement la relation qu’entretient l’homme avec ces jeunes enfants dévie.
Il profite des deux ainées en leur caressant la poitrine, les fesses et le sexe en dessous des vêtements.
Avec la plus jeune des soeurs, il va encore plus loin.
“Ça a commencé quand j’avais quatre ans“
Les trois jeunes femmes étaient présentes sur le banc des parties civiles au moment du jugement.
La plus jeune d’entre elles a témoigné avoir subi des agressions sexuelles répétées.
A la barre, elle explique:
« Ça a commencé quand j’avais quatre ans »
Le septuagénaire l’invitait régulièrement à faire la sieste avec lui.
Après onze ans d’enfer, ces actes atroces prennent fin puisque la jeune fille entre dans un internat.
C’est en 2018 que les trois jeunes femmes décident de porter plainte.
Leur beau-père est alors mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
Mais pendant les auditions, l’homme ne reconnaît pas tout de suite ses actes :
« J’ai caressé un peu, ça oui, mais le reste non ! »
Il parle également de jeux « à mettre la main dans la culotte » entre lui et les jeunes filles.
Il va finir par avouer son intention « de prendre du plaisir » avec ses belles-filles.
Une condamnation à deux ans de prison ferme
Finalement reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, le septuagénaire écope de trois ans de prison ferme dont un an avec sursis.
Cette peine va au-delà des réquisitions du ministère public.
Le tribunal lui impose également un suivi socio-judiciaire d’une durée de cinq ans.
Il a aussi l’obligation de se soigner et de ne pas entrer en contact avec les victimes.
En compensation, les trois jeunes femmes ont reçu 3 000 euros chacune de dédommagement et intérêt.
L’homme, lui, est inscrit au fichier des auteurs d’agressions sexuelles.
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