Brêmes | Le père incestueux échappe à la prison pour des agressions sexuelles sur sa fille

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L’acte de cette nuit-là « n’est pas un geste isolé » et « n’est que la partie émergée de l’iceberg »
Les faits incestueux se sont déroulés dans la nuit du 9 au 10 janvier 2021. L’homme a été condamné à dix mois de prison avec sursis. L’altération du discernement a été prise en compte par le tribunal correctionnel de Saint-Omer, face au dossier psychiatrique du prévenu.

Les faits se sont déroulés dans le lit parental, en présence de la mère et du frère de 8 ans, dans la nuit du 9 au 10 janvier 2021.

Un habitant de Brêmes de 44 ans a agressé sexuellement sa fille alors âgée de 5 ans.

La mère, qui l’a surpris en se réveillant, a mis un terme à l’agression. Mais le signalement auprès des autorités a été fait par la psychiatre de cette dernière.

L’homme a reconnu les faits, en plaidant l’altération du discernement pendant l’acte, retenu par les juges du tribunal correctionnel de Saint-Omer, pour établir la condamnation. Troubles schizophréniques, phase maniaque, bipolarité, associés à la prise d’alcool fort et à des épisodes dépressifs… Les quatre expertises psychiatriques auxquelles a été soumis le prévenu n’ont pas permis d’établir clairement son diagnostic psychiatrique.

Et selon l’avocate de la partie civile, l’acte de cette nuit-là « n’est pas un geste isolé » et « n’est que la partie émergée de l’iceberg ».

La petite fille a été auditionnée et « a fait part d’autres faits pendant plusieurs mois », qui ne sont pas saisis par la justice. La fratrie, placée en famille d’accueil, présente de fortes perturbations sexuelles et comportementales.

Lors des auditions, le prévenu a également verbalisé des comportements à caractère pédophile, sans passage à l’acte.

« Il n’avait pas de casier judiciaire et répond tout et son contraire, même pendant nos rendez-vous », défend son avocate, pour qui les propos du prévenu sont à prendre avec précaution, à cause de ses troubles psychiques.

L’homme a été condamné à dix mois de prison avec sursis et à un suivi sociojudiciaire de cinq ans avec obligation de soins. Son autorité parentale a été retirée, tout comme sa possibilité d’entrer en contact avec la victime. Il a également l’interdiction d’exercer une profession ou être en contact avec des mineurs et son nom est désormais inscrit sur le fichier des délinquants sexuels.

Le prévenu a dix jours pour faire appel.

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