Bourgoin-Jallieu | Condamné à de la prison avec sursis pour détention et diffusion d’images pédopornographiques

Des images pédopornographiques comme autant de « visions d’horreur »

/Lionel VADAM

Un pédocriminel condamné à trois ans de prison pour agressions sexuelles sur mineure – dont sa nièce – ainsi que pour détention et diffusion de documents interdits. Un autre homme de 31 ans condamné à six mois de prison avec sursis pour détention et diffusion d’images pédopornographiques.

Cet habitant de la région brestoise âgé de 31 ans a été condamné à six mois de prison avec sursis pour détention et diffusion d’images pédopornographiques.

L’enquête était partie de Bourgoin-Jallieu, en Isère.

Ce sont des faits particulièrement anciens, remontant à 2013, qui ont été jugés mardi 18 mai, devant le tribunal de Brest.

Un délai qui s’explique par deux renvois successifs mais qui, selon le parquet, « n’enlève en rien à la gravité » de ce qui est reproché à cet homme aujourd’hui âgé de 31 ans.

À savoir, la détention et la diffusion d’images à caractère pédopornographique.

« J’étais totalement paumé. J’ai honte d’avoir fait ça et je le regrette sincèrement ».

Le prévenu s’est défendu, qui « à l’époque se cherchait sexuellement », et qui « aujourd’hui va beaucoup mieux ».

Il a poursuivi :

« Je ne demande qu’à tourner la page ».

Il a évoqué « l’électrochoc » ressenti lors de sa garde à vue.

Si l’expertise psychologique dont il a fait l’objet, elle aussi ancienne, a révélé « une inhibition névrotique », aucune « perversion » n’a toutefois été décelée chez cet homme aujourd’hui inséré, professionnellement et socialement, et qui se dit « totalement équilibré ».

 

L’enquête est partie de Bourgoin-Jallieu (Isère), où les agissements d’un autre homme étaient scrutés de près par les autorités.

Celui-ci a depuis été condamné à trois ans de prison pour agressions sexuelles sur mineure – dont sa nièce – ainsi que pour détention et diffusion de documents interdits.

Le prévenu finistérien a expliqué :

« Je l’ai connu via un réseau social, c’est comme ça qu’il a fini par m’envoyer certaines photos ».

Des images qu’il dit ne plus avoir jamais consultées, mais que les enquêteurs ont retrouvées quatre ans plus tard sur un disque dur.

Les analyses effectuées sur son ordinateur ont également mis en évidence « des recherches compulsives et très précises », nourries de mots-clés tels « inceste » ou « jeunes filles », jusqu’en 2017, a encore rappelé la représentante du ministère public.

Cette dernière n’a pas non plus manqué de s’attarder sur la nature des premières photos transmises par l’homme du sud-est.

Des images mettant en scène des enfants – dont sa nièce, encore elle, et d’autres âgés de seulement 7 ans – « dans des positions sexuelles terrifiantes ».

Des « visions d’horreur » qu’a également dû compulser la présidente Martin et qui lui sont longtemps restées « sur la rétine », comme elle a pudiquement expliqué, ne pouvant toutefois contenir une expression de dégoût au moment de le faire.

Si l’ancienneté des faits et l’absence de toute autre mention au casier de cet homme ont peut-être joué en sa faveur, ce dernier n’en a pas moins été condamné à six mois de prison avec sursis, assortis d’une obligation de soins et d’une inscription au Fijais.

Source : letelegramme.fr

Source(s):