Boulogne-sur-Mer | Jean-Claude Rohaut, un homme logeant à l’Hotel des Arts, condamné à 4 ans de prison ferme pour avoir agressé sexuellement un adolescent de plus de 15 ans

Un récidiviste agresse sexuellement un adolescent dans un hôtel

Devant le tribunal, le prévenu a reconnu les faits. Il a été condamné à quatre ans de prison.

Jean-Claude Rohaut, 56 ans, a été jugé par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer. On lui reprochait des faits d’agression sexuelle et de corruption de mineur de plus de 15 ans, commis le 9 février.

« Je pense à la castration chimique »,

déclare sans ambages le prévenu à l’audience.

« Sachez que la justice ne peut le faire pour vous, c’est à vous de contacter un médecin »,

lui explique la présidente du tribunal.

L’homme, déjà condamné pour des faits similaires en 2011 est sorti de prison en 2017. Depuis peu, il loge à l’hôtel des Arts à Boulogne et occupe ses journées en se promenant. C’est ainsi qu’à plusieurs reprises, il rencontre un adolescent de plus de 15 ans. Ils font connaissance.

Ce 9 février dans l’après-midi, Jean-Claude Rohaut invite le garçon à monter dans sa chambre. Il veut lui montrer l’album qu’il a réalisé sur un club de foot qu’ils apprécient tous les deux et souhaite que le jeune homme lui installe une vidéo sur internet.

Alors qu’ils discutent, tout bascule : le prévenu diffuse une séquence de film porno. Le garçon, gêné, baisse la tête. Mais l’homme ne s’arrête pas là et caresse sa victime par-dessus le pantalon.

L’adolescent a très peur et cherche le moyen d’échapper à son agresseur. Il prétexte une connexion internet défaillante pour descendre à la réception de l’hôtel et s’enfuir. Traumatisé, il se confie à un ami puis à sa mère :

« J’ai eu peur d’être violé ».

Une plainte est déposée.

Le prévenu reconnaît les faits sans difficulté. Il est suivi par un psychiatre mais son traitement semble inefficace. Selon les experts, il n’est ni pervers ni prédateur mais suit ses pulsions.

« Il sait s’arrêter pour ne pas arriver au viol. Il lui faut un traitement médicamenteux adapté »

souligne son avocate, Me Pauwels.

Le tribunal a finalement condamné Jean-Claude Rohaut à quatre ans de prison ferme. Il est maintenu en détention, devra verser 800 € à la victime et reste inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS).

Source : lavoixdunord

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