Bordeaux | Un pédocriminel emprisonné en Charente-Maritime, organise le viol de sa fille

Le pédophile recruté par le père pour violer la fillette a été stoppé juste avant le passage à l’acte. Les deux hommes devaient être mis en examen notamment pour association de malfaiteurs en vue d’un acte criminel.

Le centre pénitentiaire de Bédenac, en Charente-Maritime, où séjourne l’un des deux pédophiles impliquésArchives Stéphane Lartigue

Deux pédophiles ont été déférés ce mercredi devant un juge d’instruction de Saintes, en Charente-Maritime, pour tentative d’enlèvement d’une enfant de 9 ans, révèle “Le Parisien” sur son site Internet. Ces deux personnes “sont confrontées aux éléments matériels du dossier”, a précisé ce mercredi le procureur de la République de Saintes, Nicolas Septe, joint par “Sud Ouest”.

La juge d’instruction Linda Revel devait mettre les deux hommes en examen pour association de malfaiteurs en vue d’un acte criminel, tentative d’enlèvement d’une mineure de moins de 15 ans et diffusion d’images à caractères pédopornographiques, a encore précisé l’AFP. Ces deux hommes ne reconnaissaient pas les faits.

L’un des deux pédophiles, bordelais, est le père de la petite fille, qui habite à Montendre avec sa mère, dans le sud de la Charente-Maritime. Emprisonné non loin de Montendre, à Bedenac, pour des faits antérieurs de pédophilie, ce père de famille de 40 ans a commandité, depuis l’établissement pénitentiaire, le viol de sa fille, en recherchant un complice sur Internet pour passer à l’acte.

Arrêté à BordeauxLe complice, habitant les Vosges et inséré socialement selon l’AFP, a été recruté via “une annonce” sur le “darknet”.

C’est en enquêtant dans ce monde parallèle que les cyber-policiers ont repéré le projet des deux hommes, et ont pu arrêter le pédophile “recruté pour le viol” juste avant qu’il ne passe à l’acte, ce dimanche.

L’homme âgé d’une quarantaine d’années s’était rendu à Bordeaux la veille et projetait ainsi d’enlever la petite fille à son domicile de Montendre. Il a été interpellé dimanche matin à Bordeaux par des hommes de la police judiciaire (PJ) de Lyon, aidés par des collègues de Bordeaux, Nancy et La Rochelle. Son domicile a été perquisitionné dans la journée.

L’enquête est menée par la Direction centrale de la police judiciaire, à Paris.

Le procureur Nicolas Septe a tenu à souligner “le travail remarquable des cyber-patrouilleurs qui ont démontré leur efficacité en permettant de déjouer une affaire qui aurait pu se terminer dramatiquement”, et notamment le travail un agent spécialisé de la PJ de Lyon.

Source : sudouest.fr

 

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