Bois-d’Arcy | Un multirécidiviste de 65 ans condamné à 10 ans de prison pour une quarantaine d’agressions sexuelles sur son petit-fils

Un homme de 65 ans a été lourdement condamné par la justice jeudi 25 pour des agressions sexuelles sur son petit-fils.

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Mais outre le sordide de l’affaire, c’est le profil de l’individu qui interpelle: l’homme a commis ses premiers actes alors qu’il n’avait pas 25 ans, dans les années 1970.

Au cours de l’audience, il reconnaîtra lui-même que rien ne peut empêcher ses penchants:

“Il faudrait qu’il y ait tout le temps un adulte à côté de moi pour m’empêcher d’obéir à mes pulsions”.

Mais le sexagénaire présente un profil particulièrement inquiétant: il commettait déjà des actes similaires il y a plus de 40 ans comme le rappelle Le Parisien.

Les faits incriminés se sont déroulés entre 2004 et 2013, sur la commune de Bois-d’Arcy dans les Yvelines, alors que la victime était âgée de 6 à 15 ans.

Le jeune garçon était gardé par son bourreau deux semaines par an, et l’homme en profitait alors pour lui imposer des masturbations et au moins une fellation.

Ce n’est que l’été dernier que les faits seront enfin évoqués par la victime.

Décrit par le journal comme “fumant du cannabis et multipliant les bêtises” , il avoue à sa mère une des causes de son mal-être: les agressions sexuelles subies tout au long de son enfance.

Dans le box, l’accusé reconnaîtra l’ensemble des faits confirmant le témoignage de son petit-fils.

Mais c’est son parcours qui restera le fait le plus marquant du procès.

Les premières agressions remontent ainsi à 1978 alors que l’accusé n’avait pas 25 ans et exerçait la profession d’agent SNCF.

Il avait agressé sexuellement quatre enfants dans une gare.

Suivront ensuite son fils, sa fille, des enfants du voisinage puis huit autres enfants de 8 à 14 ans alors que le pervers occupait les fonctions de… président du club de football de Fontenay-le-Fleury.

En septembre dernier, il était encore condamné pour un autre acte étrange: il avait réussi à faire en sorte, lors d’une de ses périodes de détention, qu’un détenu vietnamien soit placé dans sa cellule et avait agressé sexuellement ce dernier pendant son sommeil.

La justice a donc décidé de sévir face à celui que l’expertise psychiatrique décrit comme “dangereux”: dix ans de prison ferme, la peine maximale, assortis d’une interdiction d’exercer la moindre activité qui pourrait le mettre en contact avec des mineurs.

Source : France Soir

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