Blanzy | Arrestation du multi-récidiviste Fabrice Ghidinelli pour enlèvement viol et séquestration de mineure

Déjà condamné deux fois dont la dernière en 2010 par la cour d’assises de Dijon, il risque une peine de 30 ans de prison.

Reste à savoir s’il a pu commettre d’autres agressions sexuelles et viols ailleurs, dans d’autres villes.

Une affaire trouvant sa source à Blanzy où le 11 décembre, en début de matinée, une mineure de moins de 15 ans a été embarquée de force dans une voiture, acheminée dans un appartement situé rue de Barre au Creusot, où elle a été violée, séquestrée tout une matinée, avant d’être ramenée avant midi, à Blanzy.

Elle dépose une plainte au commissariat de Police de Montceau-les-Mines, pour un dépôt de plainte.

Grâce aux informations qu’elle fournit sur son violeur, notamment son prénom, il est identifié en le passant au fichier (ndlr : celui des délinquants sexuels peut-on supposer).

Des perquisitions ont ensuite été menées dans son appartement. Son téléphone et ses matériels informatiques ont été saisis pour être passés au crible.

Le suspect n’est pas un inconnu de la Police et de la Justice.

la vie carcérale, il la connait déjà très bien : l’homme avait abusé d’une femme appartenant à sa famille en 1990, avant de violer, dix ans plus tard, une jeune maman à côté de son bébé dans une clinique de Dijon…

Condamné dans cette deuxième affaire à 15 ans de réclusion criminelle, il avait bénéficié dès 2009 d’une libération conditionnelle. Sans pour autant faire profil bas…

Le pervers avait fini par atterrir au Creusot pour sa reconversion et occuper un travail.

Cela alors qu’il n’était pas l’objet d’un suivi particulier, puisque les mesures de suivi ont été instaurées, par la justice et le législateur, plus tard que sa libération.

Des enquêtes vont être menées au-delà des frontières de la Saône-et-Loire et de la Bourgogne pour déterminer s’il a pu être l’auteur d’autres viols et d’autres agressions sexuelles…

«Il voyageait beaucoup et souvent»

indique une source proche du dossier.

Le prédateur encourt 30 ans de prison pour enlèvement, séquestration et viol sur une mineure de moins de 15 ans.

C’est la Cour d’Assises de Saône-et-Loire qui le jugera.

Devenu tourneur à la SFAR, une entreprise de mécanique industrielle menacée par une liquidation judiciaire, Fabrice Ghidinelli était apparu au journal de France 3 comme si de rien n’était.

« C’est inquiétant, c’est anxiogène, on peut pas le dire autrement.

J’ai mon petit garçon qui est là, voilà, ma femme… J’y pense tous les jours.

C’est pas évident, c’est un gros stress ».

osait il, visage grave.

En 2013, lorsqu’il se marie avec Stéphanie, élue municipale d’une petite commune, le violeur pose volontiers pour le photographe du quotidien local, le journal de Saône-et-Loire (JSL).

Un an plus tard, quand nait leur fils, il pose encore pour le site d’information « montceau-news ».

Tout sourire, comme d’habitude… Fabrice Ghidinelli s’affichait également sur Youtube et sur TikTok, s’adonnant volontiers à son rôle de bon père de famille, rieur et proche de son enfant.

Il dort aujourd’hui en prison. Et désormais, plus personne n’est dupe…

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