Brignoles | L’accusé de tentatives de viol sur mineures se suicide avant son procès

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Il se donne la mort pour échapper à la possible réclusion criminelle à perpétuité
Maison d'Arrêt de Draguignan par France 3 Côte d'Azur
Jean-Pierre Foy devait comparaître devant la cour d’assises du Var pour y répondre de faits de tentatives de viol sur mineurs. Il s’est donné la mort à la maison d’arrêt de Draguignan.

Les jurés étaient tous là, prêts pour l’habituel tirage au sort qui lance chaque dossier d’assises.

Mais celui-ci n’aura finalement pas lieu.

Quelques heures avant de comparaître devant la cour d’assises, Jean-Pierre Foy, 32 ans, s’est donné la mort dans sa cellule de la maison d’arrêt de Draguignan.

Selon nos informations, la cause de son décès serait une overdose médicamenteuse.

Le trentenaire était accusé de tentatives de viol et d’agressions sexuelles sur mineures de 15 ans.

En état de récidive légale, pour avoir été condamné en 2014 pour agression sexuelle sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité, il encourrait la réclusion criminelle à perpétuité.

 

Un passé de délinquant sexuel

Courant 2016, Jean-Pierre Foy avait reçu l’hospitalité d’un ancien codétenu qui ignorait tout de son passé de délinquant sexuel.

Et notamment son interdiction de contact avec des mineurs

Le couple qui l’hébergeait avait plusieurs enfants, dont Sandra (le prénom a été changé), alors âgée de 7 ans.

Le frère de l’accusé, apprenant cette situation, avait alerté les forces de l’ordre.

Si le comportement étrange de Jean-Pierre Foy avec Sandra avait pu questionner ses parents, ceux-ci étaient à mille lieues d’imaginer le calvaire que vivait leur fille.

Aux enquêteurs, outre diverses agressions sexuelles, la fillette confiait avoir subi des tentatives répétées de pénétrations anales et vaginales et avoir été contrainte de pratiquer des fellations (Avant la loi du 21 avril 2021, un acte bucco-génital n’était pas considéré comme un viol).

Au fil de l’instruction, Jean-Pierre Foy avait fini par reconnaître les faits.

Placé sous contrôle judiciaire depuis le 24 mai 2017, il ne s’était pas présenté à l’interrogatoire du président de la cour d’assises quelques jours avant le début de son procès.

Un mandat d’arrêt avait été donc émis à son encontre.

Il avait été interpellé la semaine dernière à Brignoles.

Son décès a été constaté ce lundi à 8h10.

 

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