Besançon | Un jeune homme de 19 ans condamné à 6 ans de prison pour viols et agressions sexuelles de plusieurs enfants de 6 à 9 ans qu’il gardait

6 ans de prison pour viols sur trois garçons

La défense était assurée par le bâtonnier Uzan et Maître Bresson. Photo ER /Arnaud CASTAGNE

L’auteur, décrit comme immature, avait 19 ans à l’époque des faits. Il a abusé de trois enfants de 6 à 9 ans, dont deux frères, que leurs mères lui confiaient les après-midi.

« Non maman, je ne veux pas aller chez lui, on va encore être obligés de faire l’amour. »

Alarmée par cette déclaration de son fils de 9 ans, la mère en question lui a demandé ce qu’il voulait dire exactement. L’enfant a alors décrit comment le jeune majeur de 19 ans chez qui elle le déposait certains après-midi, lui avait demandé de se mettre nu avant de se livrer à des actes sur lui mais aussi sur les deux frères de 6 et 8 ans, qui venaient régulièrement chez lui en voisins pour jouer à la console vidéo.

Aussitôt alertée, la mère de ces derniers a questionné à son tour ses enfants. Ils lui ont alors révélé ce qu’ils avaient subi l’un comme l’autre depuis l’été précédent où ils avaient pris l’habitude d’aller jouer chez lui. Eux aussi ont relaté comment il fermait la porte à clef et les faisait se déshabiller avant de se livrer sur eux à des attouchements et des viols.

Des faits commis dans la vallée de la Loue, entre l’été 2016 et le 20 décembre de la même année, jour à la mère des deux enfants s’est présentée pour déposer plainte à la gendarmerie d’Ornans. Placé en garde à vue, le mis en cause (dont l’identité sera tue pour ne pas permettre de reconnaître les victimes) a commencé par nier avant d’avouer.

Tout au long de l’instruction, comme au cours de son procès qui s’est tenu à huis clos ces lundi et mardi, il a expliqué avoir été lui-même violé dans une cave étant jeune et avoir commis les mêmes actes sur les jeunes garçons qui venaient chez lui

« pour essayer et voir ce que ça faisait »

mais

« sans en tirer de plaisir », estimant par ailleurs « ne pas avoir d’attirance pour les enfants ».

Le ministère public ayant requis 6 ans, les avocats de la défense, Mes Uzan et Bresson, ont notamment rappelé « l’immaturité » de leur client pour lequel les experts avaient retenu une altération du discernement. Reconnu coupable et condamné à 6 ans d’emprisonnement, l’accusé est retourné purger sa peine en prison où il se trouvait en détention provisoire depuis la révélation des faits.P.L.

Source : estrepublicain

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