Besançon | Le mari d’une nounou suspecté de viols. Appel à témoin
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
oui
Pédocriminel En liberté
- 22/10/2021
- 14:18
Catégories :
Mots clés :
Que se passait-il derrière les portes closes ? Le mari de cette assistance maternelle bien connue de Saône, était-il un prédateur pédophile, ainsi que le suspecte la justice ? Et si oui, combien de fillettes au total ont-elles été violées ou agressées sexuellement ?
Ces questions glaçantes restent encore en suspens, mais l’enquête de gendarmerie avance, pas à pas, indice par indice.
Tout a débuté par la crise d’angoisse d’une adolescente en mars dernier. Interrogée, la mineure a assuré avoir été abusée par le mari de sa nounou, plusieurs années auparavant.
Des accusations similaires ont été dans la foulée formulées par sa grande sœur, elle aussi gardée au domicile de ce couple à son plus jeune âge.
Trois autres adolescentes ou jeunes femmes ont, dans les mois qui ont suivi, libéré leur parole et mis en cause le mari de l’ex-nounou. L’assistance maternelle est décédée en mai 2021, avant de pouvoir être auditionnée par les enquêteurs.
L’une de ces victimes potentielles n’est autre que la petite-fille du suspect.
Âgé de 74 ans, l’homme a été mis en examen pour viol et agressions sexuelles, puis incarcéré à titre provisoire en août dernier.
À ces cinq premières plaintes, se sont ajoutés, depuis, de nouveaux signalements inquiétants.
Missionnée par la juge d’instruction, la gendarmerie de Besançon-Tarrognoz souhaite faire toute la lumière sur cette affaire à travers un appel à témoins.
La gendarmerie explique :
« Il est reproché au mis en cause des agressions sexuelles et viols sur des mineurs essentiellement âgés entre 5 et 12 ans de sexe féminin […]. Le couple vivait au quartier Montrapon à Besançon, avant de déménager en 1978 sur la commune de Saône. Des faits récents ont été recensés et des faits datant de plusieurs dizaines d’années également ».
Le communiqué conclut :
« Si vous vous reconnaissez comme étant victime et avoir pu être en contact avec le mis en cause comme décrit ci-avant, ou si une personne victime de cet individu s’est confiée à vous et n’ose pas en parler aux autorités, bien vouloir contacter la gendarmerie ».
Source(s):