Bertaucourt-Epourdon | Un homme prend du sursis pour agression sexuelle sur sa belle-fille

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Pédocriminel En liberté

Il est entré nu pendant qu’elle prenait sa douche et lui a touché les parties intime
Un homme de 51 ans est entré nu dans la salle de bain alors que sa belle-fille se douchait. Il l’a agressée sexuellement.

Quand il a rencontré sa mère, elle avait deux ans.

Aujourd’hui, elle en a 19 et elle le considère comme son père.

Aussi, quand sa mère l’a quitté, elle a continué à le voir.

Ce jour-là, elle était chez lui, en train de prendre une douche, quand il est entré nu dans la salle de bain.

Pendant quelques secondes, il lui a touché les parties intimes.

La jeune femme s’enroule dans une serviette, s’enfuit et reste prostrée un moment dehors, au mois de mars, avant de trouver refuge chez des voisins.

Le beau-père était jugé pour agression sexuelle, ce jeudi, devant le tribunal correctionnel de Laon.

Quand on l’interroge sur ses motivations, il parle d’une  lubie:

« je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête, je ne suis pas attiré par elle  »

. La juge relève le fait qu’il se soit déshabillé avant d’entrer dans la salle de bain:

«  vous avez eu le temps de réfléchir, cela ne peut donc pas être une pulsion. De plus, vous étiez dans votre état normal, vous n’aviez pas consommé d’alcool ou de produits stupéfiants, ce qui est encore plus inquiétant  »

Et si sa belle-fille ne s’était pas enfuie, que se serait-il passé ?

« Rien »

, assure-t-il.

 « Quel était votre but ? »

essaie de savoir la juge face à un prévenu qui reste mutique et semble ne pas comprendre la gravité de son acte.

Aucun sentiment de culpabilité

Le vice-procureur Julien Haquin, regrettant que le prévenu n’ait pas cherché à comprendre les motivations de son acte, notamment en entamant une démarche de soins a tonné

« Il ne peut y avoir aucune sexualité entre les parents et les enfants, c’est un interdit absolu »

Il n’a pas caché son inquiétude quant aux conclusions de l’expert, celui-ci estimant que le prévenu ne ressent aucun sentiment de culpabilité.

L’homme âgé de 51 ans a été condamné à un an de prison, une peine assortie d’un sursis probatoire pendant trois ans.

Il devra suivre des soins psychologiques et son nom est désormais inscrit au fichier national des délinquants sexuels.

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