Belleu | Le Maire adjoint Yannick Caron, condamné à 14 mois de prison ferme pour agressions sexuelles sur mineur
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 12/01/2016
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Figure du Soissonnais, Yannick Caron, maire adjoint à Belleu, a été condamné à 14 mois de prison ferme pour des faits d’agression sexuelle.
Après l’affaire Jamal Karmoud-Foreau , c’est de nouveau un membre de la municipalité belleusienne qui s’est retrouvé ce lundi à la barre du tribunal correctionnel de Soissons. Maire adjoint chargé de l’animation, Yannick Caron a été condamné à 14 mois de prison ferme pour des faits d’agression sexuelle sur un mineur de moins de 15 ans. Il risque deux ans de prison supplémentaires s’il ne respecte pas un suivi socio-judiciaire strict, comprenant notamment l’obligation de ne plus travailler avec des mineurs.
L’histoire commence, pour les parents de l’adolescent (13 ans) victime des faits, par un coup de téléphone lors de l’été 2014. C’est un parent qui veut avertir qu’un maire adjoint a eu un comportement inadapté avec son propre fils. Et que son enfant a aussi évoqué un autre jeune adolescent, également victime de ce qui est vite caractérisé d’agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans. Et ce garçon, c’est leur fils.
Source: http://www.lunion.fr/
D’après le journal de L’Aisne,
L’histoire commence pour les parents du jeune homme (13 ans) victime des faits, par un coup de téléphone lors de l’été 2014. D’un parent qui veut avertir qu’un maire adjoint a eu un comportement inadapté avec son propre fils.
Et que son enfant a aussi évoqué qu’un autre jeune adolescent est aussi victime de ce qui va vite être caractérisé comme une agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans. Et ce garçon, c’est leur fils.
« Au départ, on n’y croit pas mais les précisions données sont sans appel », explique le père à l’audience. Mais en interrogeant leur fils, la vérité va éclater. En quatre occasions, Yannick Caron va obtenir « par surprise, puis par contrainte morale », dixit la substitut du procureur Morgane Raffi, ce qui implique la prévention d’agression sexuelle et non d’atteinte, des attouchements ou plus. En premier des baisers sur la bouche, puis des caresses sur le sexe, après des masturbations mutuelles et enfin, une fellation pratiquée par le prévenu sur le jeune homme.
Tout cela, l’ancien commerçant dont le magasin a été liquidé cette année, le reconnaît.
Comment en est-on arrivé à cette situation, alors que le jeune homme n’en n’est pas encore aux balbutiements des amours d’ado ? Passionné de musique depuis l’âge de 4 ans, le jeune homme trouve dans le maire adjoint chargé de l’Animation, un mentor dans ce domaine. Qui va profiter de la situation tout en avouant avoir demandé au jeune ado de ne pas en parler car ils pourraient se retrouver face à la justice.
Lundi 11 janvier à la barre, l’homme reconnaît tout. Y compris le caractère interdit et hors-la-loi de cette relation.
Il glisse que lui-même a été victime d’un viol lorsqu’il était en CM1-CM2 de la part de son directeur d’école. Ses excuses, ses regrets, il les réitère à la barre. Le père de la victime ne les accepte pas. « Mon fils a été attiré par la pratique de cet homme (ndlr : son homosexualité) et non par l’homme en lui-même. »
Me Lusseau, son avocat, n’a pas cherché à nier. « Mon client fera face à ses obligations. Il a d’ailleurs vendu sa maison pour rembourser la victime. »
De plus, il a annoncé présenter sa démission de son poste de maire adjoint dès ce lundi soir.
De son côté, l’avocat du jeune homme, Me Priem, est ferme : « Il a été entraîné dans un jeu malsain car il ne connaît rien à l’amour ni au flirt. Il a fait confiance à un adulte. »
Source: http://m.aisnenouvelle.fr/
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