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- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 26/11/2017
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Un Jalhaytois de 44 ans risque neuf années de prison pour harcèlement moral et téléphonique sur un ado de 14 ans.
Le parquet de Verviers a requis une peine de 9 ans de prison à l’encontre d’un Jalhaytois de 44 ans poursuivi pour viol, attentats à la pudeur, harcèlement moral et téléphonique envers un adolescent de 14 ans.
Il doit également répondre de détention et diffusion de matériel pédopornographique et de provocation à la débauche dans un lieu public.
Le prévenu a été placé en détention le 11 mai 2017 après avoir abordé, quelques jours plus tôt, un jeune de 13 ans sur le parking d’une grande surface de Malmedy en lui demandant où étaient les toilettes.
Il a incité sa victime à rester en sa compagnie pendant qu’il urinait. L’enfant, choqué, a rapidement fui les lieux.
L’enquête a permis de découvrir que le quadragénaire était entré en contact avec un autre jeune, âgé de 14 ans, en février 2016 via un site gay pour adultes.
Plusieurs rencontres se sont déroulées entre eux débouchant au final sur des relations sexuelles consenties, explique le prévenu qui ignorait l’âge réel de l’adolescent qui prétendait avoir 16 ans.
Afin de maintenir ces relations sexuelles, le Jalhaytois a harcelé sa victime en lui promettant de révéler son orientation sexuelle s’il mettait fin à leurs rencontres qui se sont finalement achevées avec l’incarcération du prévenu.
Ce dernier se voit aussi reprocher la détention et diffusion de photos à caractère pédopornographiques via ses profils Facebook où il était en contact avec des jeunes de 16 à 20 ans.
Il avait également des conversations à caractère sexuel avec ses amis Facebook.
Une perquisition, menée par la police judiciaire fédérale, sera d’ailleurs diligentée en février 2017.
Alors que le quadragénaire a déclaré qu’il avait compris la gravité des faits depuis son incarcération, l’expert estime qu’un risque de récidive existe.
Sa bisexualité et sa paraphilie sont liés aux abus sexuels dont il a été victime étant jeune.
«Le traitement est limité ou en tout cas doit être réalisé par un spécialiste désigné par le tribunal»
, conclut l’expert.
Au regard de la gravité des faits et du caractère manipulateur du prévenu, qui tentait de faire effacer une condamnation de 3 ans avec sursis probatoire en 2005 pour attentats à la pudeur et détention de 33 000 fichiers pédopornographique, le parquet réclame 9 ans de prison.
La défense sollicite un nouveau sursis probatoire pour partie de la peine que devra déterminer le tribunal, lequel rendra son jugement le 15 décembre.
Source : L’Avenir.net
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