Belgique – Châtelet | Georges Sirre viole sa fille de 12 ans durant plusieurs années

Un habitant de Châtelet a comparu mardi devant le tribunal correctionnel de Charleroi pour attentats à la pudeur et viols sur sa fille, âgée de 12 ans lors des premiers faits. La mère de l’enfant avait surpris son mari sous la douche avec la victime. Le parquet réclame un minimum de 7 ans de prison.

Photo annuaire mairie de Châtelet
Photo annuaire mairie de Châtelet

En décembre 2015, Georges Sirre, un habitant de Châtelet, était surpris sous la douche par son épouse alors qu’il procédait à des attouchements sur sa propre fille mineure.

Déjà menacée de mort par le passé, la mère de l’enfant a attendu que son mari prenne un somnifère pour se rendre à la police.

Auditionnée, l’enfant a précisé que son père abusait d’elle depuis l’âge de 12 ans. Elle s’était d’ailleurs confiée à son petit ami qui lui avait conseillé de décrire son calvaire dans un journal intime, ce que la jeune fille a fait.

Interrogé par les enquêteurs, Georges Sirre a reconnu avoir touché les seins de sa fille et avoir procédé à des pénétrations digitales.

«Cela semblait lui plaire. Elle montrait souvent ses seins, c’était comme une invitation à les toucher. Elle ne disait rien et, comme le dit l’adage, qui ne dit mot consent», s’était-il justifié.

Me Khoulalène, conseil de la partie civile, a relevé le caractère nauséabond de cette affaire et précisé que la jeune fille était aujourd’hui détruite psychologiquement. Au parquet, la substitute Mottard a relevé le contexte de menaces et de violences dans lequel se passaient ces abus sexuels.

Plusieurs armes à feu, un nunchaku, un taser et un katana ont été retrouvés chez le prévenu qui terrorisait sa fille. Cette dernière évoque d’ailleurs des coups dans son journal intime.

«Et lorsqu’il s’est retrouvé malade, il utilisait des sextoys pour violer sa fille», a ajouté le ministère public qui requiert un minimum de 7 ans de prison.  NDLR : Et pourquoi pas 30 ans ?

Me Pouossi, conseil de Georges Sirre, a pour sa part sollicité un sursis probatoire pour son client qui reconnaît les viols mais conteste les violences physiques. Jugement le 15 juillet.

 

Source : http://www.lanouvellegazette.be

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