Belgique | Agression sexuelle sur une fillette de 7 ans, images pédopornographiques, le père prend 3 ans avec sursis et son fils est relaxé
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 24/05/2017
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Un habitant de Gilly (Charleroi) et son fils étaient jugés par le tribunal correctionnel de Charleroi ce mardi. Le premier écope de 3 ans avec sursis probatoire pour des attentats à la pudeur répétés sur sa voisine de sept ans. Le second obtient la suspension probatoire du prononcé pour la détention de milliers d’images pédopornographiques.
Le quinquagénaire est en aveux d’avoir procédé à des attouchements sur la fille de ses voisins, avec qui il entretenait des relations d’amitié depuis 30 ans.
Profitant de la confiance des parents de l’enfant qui lui confiaient parfois la garde, le prévenu a abusé à plusieurs reprises de la fillette.
Après avoir interrompu ses méfaits, l’intéressé est revenu à la charge lorsque l’enfant a atteint l’âge de 11 ans.
Il lui a alors proposé de «la caresser à nouveau» en échange d’argent.
Cette fois, la victime s’est confiée à sa mère qui a déposé plainte immédiatement.
Lors des perquisitions menées chez le prévenu, 38.000 photos, dont 20.000 à caractère pédopornographique ont été découvertes sur le PC de son fils, âgé de 27 ans et vivant toujours chez ses parents.
A l’audience, père et fils ont émis des regrets devant le tribunal correctionnel de Charleroi.
Me Khoulalène, conseil des parents de la fillette, a décrit les dommages incommensurables subis par cette famille, et en particulier par l’enfant qui devra vivre avec le souvenir de ces abus.
Me Mayence, conseil du père, n’a trouvé aucune excuse à son client mais a précisé que ce dernier avait pris conscience de ses actes, qu’il suivait une thérapie et qu’il indemnisait déjà la victime.
L’avocat a sollicité un sursis probatoire.
Me Bruno, qui intervenait pour le fils, a quant à lui plaidé la suspension probatoire pour son client qui, dans son isolement, s’est mis à consulter des sites pornographiques de plus en plus glauques pour virer dans la perversité.
Il suit également une thérapie.
Ce mardi, le tribunal a condamné le père à 3 ans de prison avec sursis probatoire et octroyé la suspension probatoire du prononcé au fils.
Source : La Nouvelle Gazette
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