Thonon-les-Bains | Béatrice LEMAIRE , invente “le permis de violer les enfants pour cause d’alcoolémie”
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 20/10/2016
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Une substitut du procureur, Béatrice LEMAIRE, invente « le permis de violer les enfants » en absolvant Olivier POITEVIN, un pédophage, car au moment des faits, il était saoul. Paraît-il.
On croit rêver, ou cauchemarder quand on prend connaissance de ce qui suit…
Revenons à l’objet de ce billet.
C’était en 2007, à Thonon-Les-Bains charmante ville de Haute-Savoie.
Une maman porte plainte contre Olivier Poitevin qui a commis des agressions sexuelles sur ses deux fillettes alors qu’il en avait la garde.
Entendu, Olivier Poitevin, le pédophage, avoue.
L’affaire paraît simple.
Olivier Poitevin a reconnu des faits excessivement graves (voir les traumatismes que de tels actes entraînent). Il va être mis en prison jusqu’à son procès et incarcéré pour de longs mois… Mais pas du tout, la substitut du procureur de l’époque, Béatrice Lemaire, estime que puisque les faits ont été commis sous l’emprise de l’alcool, elle renonce à la poursuite du coupable et classe sans suite la plainte.
Elle enverra cette abjecte missive à la maman des deux fillettes :
Madame,
J’ai l’honneur de vous informer que j’ai décidé de classer sans suite la plainte que vous avez déposée à la suite des attouchements sexuels dont vos filles XXX et ZZZ ont dénoncé avoir été victimes le 8 octobre 2005, du fait de leur père Olivier POITEVIN, dont vous êtes séparée, dans le cadre de l’exercice de son droit de visite.
L’enquête diligentée qui s’est terminée par l’audition du mis en cause n’a en effet pas permis d’établir que l’auteur, très fortement alcoolisé, a eu l’intention de commettre les attouchements dénoncés. Il s’ agit d’ailleurs de faits isolés qui ne se sont pas reproduits mais qui paraissent étroitement liés à une alcoolisation importante dans un contexte dépressif consécutivement à un accident de travail.
Dès lors, l’infraction d’agression sexuelle ne paraît pas caractérisée, faute d’avoir été commise volontairement.
Sur la plan de la procédure etc etc
Béatrice Lemaire Substitut
On avait déjà lu la lettre que le procureur de Meaux, Christian Girard, avait envoyé à un autre pédophage dans l’affaire S. Bayer. Reconnaissant que le prédateur avait violé l’enfant, le procureur lui intimait l’ordre de ne pas recommencer !
Ici encore, c’est la substitut du procureur qui gracie le prédateur car il était ivre au moment des faits. Comme me l’a justement fait remarquer Aude Fiévet, dans les délits routiers, l’alcoolémie est une circonstance aggravante !
Combien de classements sans suite car le procureur ou son substitut estime que la loi ne doit pas être appliquée en matière de pédophilie?
Je souhaite que les procureurs qui classent sans suite pour des motifs aussi infâmes, soient sévèrement sanctionnés !
J’en appelle à tous les parents protecteurs qui ont reçu un courrier similaire de me le transmettre afin que je l’étale sur la toile. (Anonymat du destinataire et des victimes garanti).
Les ténèbres ne régneront pas toujours ! Nous ne devons pas accepter que de telles ignominies soient rendues au nom du peuple, en notre nom !
Source : https://blogs.mediapart.fr
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