Loire | En récidive, un entraîneur de foot écope de 6ans de prison pour agression sexuelle

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« Je reconnais les attouchements. Mais il n’y a eu ni fellation, ni pénétration »
Un couple de pédocriminels condamné. Educateur et arbitre dans plusieurs clubs de football du Nord
Le coach, Anthony Freyssenet, âgé de 29 ans, avait été interpellé après avoir abusé d’un enfant de neuf ans lorsqu’il était invité par les parents à dormir chez eux. En 2020, il avait été condamné pour attouchements sur des mineurs.

L’enfant s’était confié à sa grand-mère.

« Je ne savais pas si c’était bien ou pas. Alors, je n’ai rien dit. Parce que j’avais peur d’être puni… », a déclaré aux enquêteurs celui qui avait alors neuf ans et souffre aujourd’hui d’accès de colère et de retard intellectuel.

Un entraîneur de football de 29 ans, récidiviste, a été condamné mardi à six ans de prison ferme pour agressions sexuelles à l’encontre d’un garçon de neuf ans.

Les faits remontent entre mai 2020 et avril 2021 lorsque cet homme dormait dans la même chambre que l’enfant quand il était invité au domicile de ses parents dans la région lyonnaise.

« Je reconnais les attouchements. Mais il n’y a eu ni fellation, ni pénétration », a reconnu, lors de son procès l’accusé, évoquant des « gages de touche-pipi » imposés à la victime.

Le parquet avait requis une peine de six ans et la révocation d’un sursis probatoire prononcé en 2020 par le tribunal correctionnel de Lyon, qui l’avait condamné pour des faits d’attouchements sur des mineurs, entre 2014 et 2017, à trois ans de prison avec sursis.

Malgré une interdiction d’exercer une activité en lien avec des mineurs, désormais définitive, l’homme, qui a reconnu à l’audience de lundi son :

« Attirance pour les enfants » et déclaré qu’il « n’arrive pas à grandir », était entraîneur de football pour des moins de dix ans dans la région stéphanoise.

Conscient d’avoir besoin de se soigner, l’entraîneur au visage et à la voix « étonnamment juvéniles », dévoile avoir des draps à l’effigie de Mickey, dessine des petits cœurs à côté de sa signature et écoute des CD de chansons pour enfants.

« Je n’arrive pas à grandir », a-t-il justifié face au tribunal.

Alors qu’il projetait récemment d’entraîner à nouveau des enfants du 8-9 ans à la pratique du football dans la Loire, un autre coach connaissant son passé l’avait dénoncé.

Le tribunal a donc également prononcé à son encontre une inscription au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais), un suivi sociojudiciaire et une peine d’inéligibilité de cinq ans, ainsi qu’une injonction de soins sous peine de deux années de prison supplémentaires.

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