Australie | Christian Porter nie les accusations de viol sur une adolescente de 16 ans

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La victime supposée s’est suicidée l’an passé sans avoir jamais porté plainte…
Le procureur général d'Australie, Christian Porter, s'exprime lors d'une conférence de presse à Perth, le 3 mars 2021.
La police a annoncé qu’il n’y avait “pas suffisamment de preuves recevables pour poursuivre” l’enquête.

Le procureur général australien, Christian Porter, a nié les accusations de viol sur une adolescente de 16 ans émises à son encontre.

Il a annoncé qu’il ne démissionnerait pas du gouvernement.

En larmes, un poids lourd du gouvernement conservateur australien rejette les accusations de viol portée à son encontre. L’Attorney general australien Christian Porter a ainsi vivement démenti avoir agressé en 1988 une adolescente de 16 ans.

Depuis plusieurs jours, le pays était tenu en haleine, ne connaissant pas l’identité de membre du gouvernement rattrapé par des accusations de viol. De fait, les lois australiennes sont particulièrement strictes en matière de diffamation : le nom du mis en cause ne peut pas être révélé, sauf si ce dernier accepte de le faire lui-même.

Christian Porter, 50 ans, a annoncé en larmes devant la presse qu’il était bien la personne visée par ces accusations, qu’il nie catégoriquement.

Lors d’une conférence, il a déclaré :

“Ces allégations ne se sont jamais produites”.

Le procureur général a également indiqué qu’il n’entendait pas démissionner. Il a toutefois dit prendre quelques jours pour se remettre du stress généré par cette affaire.

Il a ajouté :

“J’en ai parlé avec le Premier ministre. Après consultation de mon médecin, je prendrai une petite période de congé pour évaluer et je l’espère, améliorer ma santé mentale”.

La semaine dernière, le scandale avait éclaté alors que plusieurs parlementaires avaient été les destinataires d’accusations selon lesquelles Christian Porter aurait violé en 1988 l’adolescente de 16 ans.

La victime supposée s’est suicidée l’an passé sans avoir jamais porté plainte.

Mardi dernier, alors que des investigations préliminaires avaient été lancées, la police a annoncé qu’il n’y avait “pas suffisamment de preuves recevables pour poursuivre” l’enquête.

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