
Auray | Agressions sexuelles sur des fillettes, cinq ans de prison ferme
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 10/02/2019
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Jugé pour agressions sexuelles sur des fillettes de 6 et 7 ans et détention d’images pédopornographiques, un quadragénaire d’Auray a été condamné, ce lundi, par le tribunal correctionnel de Lorient à cinq ans de prison ferme. Sa femme, elle, a été relaxée.

En octobre 2016, l’une des petites filles s’était confiée à sa maman.
Elle lui avait raconté que quand elle allait jouer chez les voisins, le père de famille se livrait sur elles à des agressions sexuelles, alors qu’elles étaient aux toilettes et les prenait en photo.
Les révélations de la fillette avaient conduit à une perquisition au domicile des voisins.
Là, sept DVD contenant 234 vidéos à caractère pédopornographique et 63 autres sur l’ordinateur familial, représentant des centaines d’images d’enfants attachés, victimes de viols… avaient été découverts.
« Il s’est complu à les regarder », fustige la procureure, précisant qu’il les avait également partagées avec d’autres internautes.
L’épouse du quadragénaire, elle-même poursuivie pour ces détentions, avait reconnu, lors de l’enquête, que son mari aimait regarder ce type d’images « par curiosité ».
Quant aux agressions sexuelles, elle ne l’en sentait pas capable, car « il est gentil avec les enfants… ».
Pour sa part, le père de famille a contesté toutes photos des petites voisines tout comme les avoir touchées.
Quant aux DVD, il affirme les avoir trouvés dans un appartement qu’il avait déménagé et « avoir eu l’intention de les détruire ».
S’agissant de ceux trouvés sur son ordinateur portable, là encore, il soutient que ce n’est pas lui qui les a téléchargés.
« Il y avait beaucoup de monde à passer chez nous et à utiliser l’ordinateur… », avance-t-il.
Des allégations loin de convaincre la procureure, en raison de « la concordance des déclarations des petites filles ».
Elle n’a pas caché ses inquiétudes, pour l’avenir, « vu qu’il n’a pas évolué dans son positionnement depuis son incarcération, il y a plus de deux ans ».
S’agissant de sa femme, elle estimait qu’elle avait « couvert son mari ».
Pour autant, l’avocat de celle-ci soutenant qu’elle n’avait pas détenu, personnellement, d’image plaidait sa relaxe.
Il l’a obtenue.
Quant à son mari, il a été condamné à cinq ans de prison ferme, avec un suivi sociojudiciaire de cinq ans et à une peine d’inéligibilité de même durée.
Son maintien en détention a été ordonné ainsi que son inscription au fichier national des délinquants sexuels.
Il devra verser 16 000 € de dommages et intérêts aux victimes.
Source : Le Télégramme
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