Angers | viols incestueux : un octogénaire accusé de viols devant la cour d’assises

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L’homme de 81 ans est accusé d’atteintes sexuelles régulières, de viols et de tentatives de viols
Les « câlins appuyés » du vieux monsieur datent de 2015. Elle avait 10 ans. Il en avait alors 75. L’affaire est jugée ces lundi 21 et mardi 22 juin 2021, devant la cour d’assises d’Angers. Les agressions avaient lieu dans la chambre à coucher du couple âgé.

Une session d’assises exclusivement consacrée à des affaires de viols a débuté ce lundi au palais de justice d’Angers.

Cinq affaires seront jugées parmi lesquelles deux viols incestueux (dont un en récidive) et un viol sur conjoint.

Pour l’affaire qui a débuté ce lundi, c’est un homme aujourd’hui âgé de 81 ans qui s’est présenté à la barre.

Il est accusé d’atteintes sexuelles régulières, de viols et de tentatives de viols sur la petite-fille de son ancienne compagne entre 2013 et 2015.

 

La fillette avait entre 9 et 12 ans. Il en avait 75…

 

Lors d’une de ses auditions en garde à vue, cet ancien cadre de l’administration fiscale de catégorie A, vivant dans l’agglomération angevine, avait reconnu des pénétrations digitales et une tentative de pénétration pénienne, mais il s’était aussitôt rétracté en accusant les policiers de l’avoir «harcelé et forcé à dire n’importe quoi ».

Entre octobre 2015 et octobre 2016, il avait été incarcéré.

Les agressions avaient lieu dans la chambre à coucher du couple âgé, lorsque la grand-mère s’absentait.

Lors de cette première journée, le vieil homme, qui fut longtemps le trésorier d’une association paroissiale près d’Angers, a fermement démenti toute pénétration, reconnaissant juste,

« des câlins très appuyés et sans intentions sexuelles ».

Très atteinte psychologiquement la jeune fille, aujourd’hui âgée de 17 ans, a sobrement demandé à être crue :

«Je me fiche qu’il aille en prison. Je veux juste que la justice me dise que c’est vrai ».

Elle est représentée par Mes Pascal Rouiller et Sandra Kollarik.

Le vieux monsieur est défendu par Me Balzarini-Noachovitch (du barreau du Val-d’Oise).

L’accusation est soutenue par l’avocat général Didier Blanguernon, très offensif lors de cette première journée.

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