Canada | André Faivre, leader du “club social” des pédophiles, libéré sous surveillance
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 25/09/2022
- 17:00
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Après des années de prison, le dirigeant du tristement célèbre « club social » des pédophiles maintient toujours que la pédophilie est « acceptable » et souhaite même renouer avec ses anciens compagnons pédophiles. Alors qu’André Faivre vient d’obtenir sa libération d’office, ses intervenants s’alarment de son risque de récidive « élevé ».
Le pédophile de 74 ans a été condamné à 12 ans de détention en février 2020 pour avoir agressé sexuellement deux garçons vulnérables et avoir mis sur pied une plateforme de partage de pornographie juvénile pour des pédophiles québécois. André Faivre agissait comme « mentor » auprès d’autres pédophiles en tant que tête dirigeante d’un réseau structuré visait à « valoriser la pédophilie ».
André Faivre a été arrêté grâce au courage d’un agent d’infiltration qui a intégré le « club social » en se faisant passer pour un pédophile attiré par les jeunes garçons. Pendant des mois, André Faivre lui a ainsi prodigué des conseils pour s’en prendre au jeune voisin fictif de l’agent d’infiltration.
Dans les années 1980 et 1990, André Faivre a agressé sexuellement un adolescent qui éprouvait de lourds retards de développement. Devenu éducateur dans un foyer d’accueil pour jeunes garçons, le prédateur s’en est pris à un jeune enfant. Il écrivait ensuite des « chroniques » sur ses crimes et les diffusait en ligne.
Si sa peine globale est de 12 ans, André Faivre n’a dans les faits été condamné qu’à quatre ans de pénitencier, puisque sa période de détention préventive a été calculée à temps double. Le septuagénaire est ainsi admissible à sa libération d’office, comme il a purgé les deux tiers de sa peine. Cette libération est quasi automatique dans la loi.
Jusqu’à la fin de sa peine, André Faivre sera toutefois soumis à de strictes conditions, dont celle de demeurer en tout temps dans un établissement désigné, détaille la Commission des libérations conditionnelles du Canada dans une décision rendue publique mercredi.
Des intervenants « très préoccupés »
Les intervenants qui ont supervisé André Faivre se disent « très préoccupés » par sa dangerosité sociale et estiment « élevé » son risque de récidive. Une vision partagée par la Commission, qui déplore les opinions « profondément ancrées » du délinquant sur la notion que la pédophile est « acceptable ».
« Vous avez verbalisé votre intention de maintenir votre appartenance à la communauté BL [Boy Lover], en renonçant toutefois aux activités de militantisme »
, indique la Commission.
La Commission soutient qu’André Faivre n’a fait « aucun progrès » pendant sa détention.
Elle s’inquiète de plus de son intention de renouer avec d’anciens « compagnons pédophiles ». « [Cela] remet sérieusement en question votre potentiel de réintégration sans danger dans la société », tranche la Commission.
Parmi les autres conditions imposées par la Commission, il lui sera interdit de se procurer du matériel pornographique, d’être en contact avec des enfants et de posséder un téléphone. Le juge l’avait déjà privé de l’internet pour les 15 prochaines années.
Étiqueté « délinquant à contrôler », André Faivre sera soumis à une surveillance de longue durée pendant 10 ans à la fin de sa peine.
Ses procédures d’appel se poursuivent.
Source : La Presse
Le canal Pédocriminalité à Travers le Monde a trouvé le jugement intégral de André Faivre, vous pouvez lire l’intégralité du jugement ici ==> Gay Globe
Sur le site du magazine LGBT “Gay Globe” se trouve son jugement de 2018 et ils l’ont publié en 2021…. Ils ont intitulé ce jugement , restez bien assis : “Procès du MILITANT André Faivre pour diverses accusations à caractère sexuel”
On comprend donc qu’une fois de plus , les pédérastes s’infiltrent dans les milieux LGBT pour les utiliser comme couvertures et que ceux-ci ne font pas le ménage dans leurs rangs.
Comme le jugement est long – mais passionnant car on apprend moultes détails sur les méthodes des “Boy Lover” comme ils s’appellent – je vous ai produis un audio où je vous en lis une partie :
Source : Pédocriminalité à Travers le Monde
Actualisation du 6/02/2020
Le pédophile André Faivre condamné à 12 ans de prison
Tête pensante d’un réseau de pédophiles, André Faivre, 71 ans, a été condamné à 12 ans de prison mercredi au palais de justice de Montréal.
L’homme a également été déclaré délinquant à contrôler, il sera donc surveillé sur une période de 10 ans après sa libération.
André Faive a dirigé pendant une dizaine d’années une plateforme en ligne qui permettait à des pédophiles de se parler secrètement et de s’échanger du matériel de pornographie juvénile.
Il a dit récemment à des intervenants que, selon lui, de jeunes garçons pouvaient consentir à des gestes sexuels. Il a également mentionné que la pédophilie est une orientation sexuelle.
Le pédophile a été actif pendant une quarantaine d’années dans le mouvement scout et dans des foyers pour jeunes. C’est ainsi qu’il a rencontré trois jeunes garçons qu’il a agressés sexuellement, dans certains cas pendant plusieurs années.
« Il a profité de la vulnérabilité et de la fragilité de ces garçons habitant en famille ou en foyer d’accueil pour assouvir ses propres besoins sexuels en lien avec sa problématique de pédophilie. »
L’homme a également été déclaré délinquant à contrôler, il sera donc surveillé sur une période de 10 ans après sa libération.
André Faive a dirigé pendant une dizaine d’années une plateforme en ligne qui permettait à des pédophiles de se parler secrètement et de s’échanger du matériel de pornographie juvénile.
Il a dit récemment à des intervenants que, selon lui, de jeunes garçons pouvaient consentir à des gestes sexuels. Il a également mentionné que la pédophilie est une orientation sexuelle.
« Il a profité de la vulnérabilité et de la fragilité de ces garçons habitant en famille ou en foyer d’accueil pour assouvir ses propres besoins sexuels en lien avec sa problématique de pédophilie. »
André Faivre a été piégé par un agent infiltré de la police à qui il a donné des conseils pour pouvoir agresser des garçons. En 2017, d’autres hommes appartenant à ce réseau de pédophiles ont été arrêtés dans le cadre de l’opération policière Malaise, de la Sûreté du Québec.
« Comme le juge l’a dit, la société ne tolérera jamais qu’on puisse faire du mal aux enfants, qu’on puisse les abuser ou qu’on puisse les exploiter de quelques façons que ce soit. Et il faut donner des peines exemplaires pour ça. »
Source : Radio Canada
Actualisation du 16.02.18
André Faivre, la tête dirigeante alléguée du «club social de pédophiles» arrêté pendant l’opération «Malaise» de la Sûreté du Québec (SQ), avait créé il y a quinze ans un service de courriel sécurisé nommé «Web Bleu» pour partager de la pornographie juvénile avec d’autres hommes. Le Montréalais de 69 ans s’est toutefois fait piéger en 2015 par un agent d’infiltration qui s’est fait passer pendant des mois pour un déviant sexuel.
La procureure de la Couronne Cynthia Gyenizse a présenté lundi l’essentiel de la théorie de la poursuite au début du procès pour contacts sexuels et pornographie juvénile d’André Faivre. Il fait face à une quinzaine de chefs d’accusation, notamment pour s’en être pris à trois mineurs, il y a plusieurs années. Son procès doit durer au moins cinq semaines au palais de justice de Montréal.
L’enquête de la SQ s’amorce en 2012, alors que de l’information indique que des hommes se rencontrent en personne et sur internet pour parler d’abus sexuels sur des enfants et pour échanger de la pornographie juvénile.
«L’enquêteur observe plusieurs forums de discussions et observe la présence constante d’André Faivre. Il voit que ce dernier utilise les mêmes adresses autant pour discuter avec des gens se disant BL [Boy lover] et GL [Girl Lover]), pédophiles et pédérastes»,
explique Me Gyenizse.
C’est la tablette électronique d’un homme arrêté dans Malaise qui a mené les policiers à André Faivre. Au retour d’un voyage au Nicaragua, les douaniers saisissent sa tablette et découvrent de la pornographie juvénile.
En février 2015, un agent double de la police aborde André Faivre par courriel. À la suite d’une première rencontre dans son «quartier général» du quartier gai, 15 «scénarios d’infiltration» sont réalisés par l’agent double entre février 2015 et novembre 2015. Pendant une des opérations, les policiers copient l’ensemble du matériel informatique se trouvant sur l’ordinateur d’André Faivre et mettent sur écoute son appartement.
«De la preuve récoltée, les policiers découvrent de la porno juvénile dans les échanges sur Web Bleu et dans les appareils d’André Faivre. Les écrits des différents suspects laissent croire qu’ils racontent des situations réelles. Le 27 janvier 2017 une frappe dans le projet Malaise visant André Faivre et 16 autres personnes est réalisée»,
relate Me Gyenizse.
Source : LaPress.ca
Club de pédophiles: «une question d’ordre public», plaide le Registraire des entreprises
Les amis de toutes les minorités sexuelles, considérés maintenant comme un club de pédophiles, doit croiser le fer aujourd’hui avec le Registraire des entreprises, qui veut annuler ses lettres patentes. Mais l’avocate qui représente l’organisme tentera d’obtenir une suspension de l’audience, parce que le président, André Faivre, est toujours détenu en vertu d’accusations criminelles liées à la pornographie juvénile.
«Il ne peut pas communiquer avec les autres administrateurs», a fait valoir Me Melissa Podilchuk, ce matin, devant le juge de la Cour supérieure David R. Collier. Me Éric Labbé, qui représente le Régistraire a soutenu pour sa part qu’il était urgent que la cause procède, et que c’était une question d’ordre public. «Ils utilisent une compagnie pour se donner une apparence de légalité. Il y a urgence à enlever cette apparence de légalité», a fait valoir l’avocat.
L’annulation des lettres patentes n’aurait pas d’impact sur le site web du groupe, selon Me Labbé.
«C’est la société qu’on attaque. Je ne pense pas qu’une personne accusée au criminel puisse retarder l’audience», a soutenu l’avocat. L’audition de la cause a été reportée à cet après-midi.
Inscrit depuis 2011 au Registraire des entreprises, Les amis de toutes les minorités sexuelles se présente comme un organisme à but non lucratif, dont les activités consistent en des «organisations civiques et amicales». Le but est la sensibilisation et l’éducation au sujet de «toutes les minorités sexuelles». L’entreprise dit offrir du support administratif, technique et logistique aux minorités sexuelles.
Le Registraire dit n’avoir appris que le 28 janvier dernier, soit après l’arrestation et la mise en accusation d’André Faivre, que l’organisation visait en fait à faire la promotion de la pédophilie.
Les autres têtes dirigeantes de l’OSBL sont Jacques Beausoleil, vice-président, qui demeure à Montréal, et Denis Chupau, administrateur, qui demeure à Saint-Herblain, en France. L’entreprise gère une maison d’édition appelée Maison sans tabou, dont le premier titre à paraître est Le prédateur, contes et poèmes pour hommes et garçons, lit-on dans la requête en annulation des lettres patentes présentée par le Registraire des entreprises. Selon le site web de l’organisme, l’auteur du livre est André Faivre lui-même.
Rappelons que M. Faivre a été arrêté en même temps que plusieurs autres hommes en janvier dernier, par la Sûreté du Québec, pour des actes liés à la pornographie juvénile. Le groupe a été présenté comme un «club de pédophiles».
Source: http://www.lapresse.ca
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