Alençon | Des appartements mis à disposition de trois prostituées mineures 

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Elle servait d’intermédiaire et mettait à disposition un appartement où les clients se rendaient
La police d’Alençon (Orne) a interpellé deux personnes, jeudi 8 février 2024, qui auraient mis leurs appartements à disposition de prostituées. Parmi elles, trois étaient mineures. Le procès se tiendra en juin 2024.

À la suite de signalements de l’Aide sociale à l’enfance de l’Orne (Ase), le commissariat d’Alençon a ouvert une enquête préliminaire pour proxénétisme en novembre 2022.

Après avoir enquêté durant plusieurs mois, les policiers ont identifié une femme de 19 ans « qui servait d’intermédiaire et qui mettait à disposition un appartement où les clients se rendaient » pour voir des prostituées, communique Laëtitia Mirande, procureure de la République au tribunal judiciaire d’Alençon.

Selon nos informations, la police a interpellé sept personnes, toutes habitant le secteur, jeudi 8 février : trois sont soupçonnées d’avoir mis leurs logements à disposition des prostituées et quatre sont des clients.

Sous contrôle judiciaire

Parmi les prostituées, se trouvaient trois mineures. Entendus par les forces de l’ordre, « les clients ont indiqué ne pas avoir connaissance de la minorité des prostituées qui se présentaient comme étant majeures », poursuit la procureure.

Clients et proxénètes rentraient en contact par un réseau social. L’un des appartements se trouve au centre-ville, l’autre dans le quartier de Courteille.

Deux personnes ont été déférées devant le parquet d’Alençon. Toujours selon nos informations, il s’agit de la jeune femme de 19 ans, inconnue de la justice, qui aurait reconnu avoir fourni son logement mais pas d’avoir touché de l’argent.

L’autre personne est un homme sénégalais de 41 ans, déjà connu de la justice et qui nie les faits.

Jugés le 20 juin 2024

Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec l’interdiction de paraître dans l’Orne, de rentrer en contact avec les autres mis en cause ou les victimes et seront jugés le 20 juin 2024 devant le tribunal correctionnel.

Quant aux quatre clients, ils devront se présenter au tribunal de police. La septième personne placée en garde à vue, qui était soupçonnée d’avoir fourni un logement, a été mise hors de cause.

 

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