Coutances | Peine maximale pour Joël Gravé violeur récidiviste
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 16/09/2021
- 12:20
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Au terme de deux jours d’audience à huis clos devant la cour d’assises de la Manche, à Coutances, Joël Gravé, 52 ans, a été une nouvelle fois condamné pour violences sexuelles, mardi 14 septembre.
Il a été reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés, à savoir des agressions sexuelles et viols sur trois jeunes garçons, âgés de 9,13 et 16 ans lorsque les faits ont commencé dans le centre et le sud-Manche.
Huis clos
Le procès s’est déroulé à huis clos, pour protéger les jeunes victimes, en particulier le plus âgé d’entre eux, devenu jeune adulte, qui a été présent lors du procès, et qui l’a vécu douloureusement au côté de ses parents.
Mais ce mardi 14 septembre 2021, vers 18 heures, à l’heure où est tombé le verdict, le président a fait connaître les motivations qui ont conduit les magistrats et les jurés à décider du quantum de la peine comme réponse judiciaire au mal qu’il a commis.
Un prédateur qui approche les familles
Le comportement de l’accusé de ce premier procès n’a rien d’un original dans son processus d’approche des jeunes qui l’attirent : bon bonhomme, faisant ami avec deux familles, il gagne la confiance des parents et des enfants, familier au point d’être appelé « tonton », il installe sa caravane dans le jardin d’une des familles, avant d’être autorisé à poser un matelas dans la chambre des garçons.
Pour le troisième jeune, l’aîné de ses victimes, c’est par surprise qu’attirant l’adolescent dans sa caravane, il l’a réduit à l’état d’objet sexuel pour son propre contentement.
Le président de la cour d’assises a souligné la sidération du garçon, à la confiance trahie, incapable de s’opposer à cet adulte, ami de la famille.
Un récidiviste
L’homme n’en était pas à sa première affaire.
Il avait été condamné à deux reprises pour atteintes sexuelles contre des jeunes.
Ainsi il était en récidive, ce qui explique l’importance de la peine, 25 ans de réclusion criminelle, à laquelle s’ajoute un suivi judiciaire de 7 années après sa sortie de prison, période pendant laquelle il sera l’objet de mesures de surveillance, de contrôle, et pendant laquelle il lui sera interdit tout contact avec ses victimes, et d’exercer la moindre activité qui puisse le mettre en relation avec les jeunes.
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