Manche | un homme condamné pour agression sexuelle sur un petit garçon de 3 ans

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Il était en état de récidive
Entendu en présence d’une psychologue, le petit garçon a donné des explications et des détails qu’il ne pouvait pas avoir inventés. ©Illustration Pixabay
Un homme de 45 ans a été jugé mercredi 17 février 2021 au tribunal de Coutances (Manche) pour des faits d’agression sexuelle sur un enfant. L’homme était proche de la famille de la petite victime, un petit garçon de 3 ans, et il lui arrivait de garder l’enfant.

L’affaire date de janvier 2017, et a fait l’objet d’une instruction, pour laquelle le prévenu, un homme de 45 ans, a été placé en détention préventive pendant un peu plus d’un an.

Il a finalement été jugé au tribunal correctionnel de Coutances (Manche)  mercredi 17 février 2021.

Une précédente condamnation

L’homme était proche de la famille de la petite victime, un petit garçon de 3 ans, et il lui arrivait de garder l’enfant.

Un jour, après avoir récupéré son fils, la maman lui donne un bain, et le voit se masturber.

Elle l’interroge et le petit lui répond : « C’est parrain qui m’a appris. »

La maman a porté plainte, et l’enfant, entendu en présence d’une psychologue, a donné des explications et des détails qu’il ne pouvait pas avoir inventés.

La maman avait connaissance d’une condamnation précédente pour agression sexuelle, mais l’homme, ainsi que son épouse, prétendaient qu’il s’agissait d’une erreur judiciaire.

Elle les a crus, et sa conviction a été confortée par le fait que leurs enfants étaient toujours au domicile familial, près de Villedieu-les-Poêles.

Absent à l’audience

Durant l’instruction, le quadragénaire a reconnu des caresses sur le sexe du petit, sans donner plus d’explications.

Il ne s’est pas présenté à l’audience et ne s’est pas fait représenter par un avocat.

L’avocate de la victime a expliqué que la famille a quitté la région, mais que l’enfant, âgé
de 7 ans maintenant, a encore peur de dormir seul ; il craint que « parrain » ne rentre par la fenêtre.

La substitut du procureur de la République a évoqué le profil inquiétant de cet homme qui, lors du contrôle judiciaire auquel il était soumis depuis sa sortie de prison, prétend toujours avoir été condamné à tort, et pense que la maman du petit garçon veut se venger.

Elle a requis une peine de deux ans de prison ferme puis un suivi socio-judiciaire pendant trois ans, ainsi qu’un mandat d’arrêt.

Le tribunal a suivi ces réquisitions et fixé le montant des indemnités dues à la victime, soit 1 500 euros pour l’enfant, 500 euros pour sa mère et 800 euros pour ses frais d’avocat.

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