Nevers | Condamné à 15 ans de prison, il avoue enfin le viol de ses 3 enfants

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Il avait été condamné à 20 ans de réclusion criminelle en première instance, 15 ans en appel
Accusé d’avoir violé ses deux fils et sa fille entre 2003 et 2012, un Nivernais était jugé en appel de lundi 15 à mardi 23 février, à Châteauroux. Des crimes qu’il a enfin avoués, après une semaine de procès. Il a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle, 5 de moins qu’en première instance.

Le procès en appel du père accusé d’avoir violé ses deux fils et sa fille entre 2003 et 2012 s’est achevé mardi 23 février à Châteauroux.

La veille, après une semaine de procès, après une semaine de procès, l’homme de 58 ans avait enfin avoué les faits. « Des faits pour lesquels il soutenait mordicus qu’il était innocent encore la veille », rapporte Me De Saulce Latour, avocat neversois d’une des trois victimes.

« Toute l’audience était stupéfaite lors de ses aveux. Même les victimes n’en croyaient pas leurs yeux », rapporte l’avocat.

C’est la lecture d’une lettre de l’aîné qui l’aurait fait avouer. Elle décrivait tout ce que le père a pu faire subir à la victime pendant plusieurs années.

Lors de ses aveux devant les assises de l’Indre, département où il purgeait sa peine initiale de vingt ans de réclusion criminelle, il a annoncé « regretter ses actes ».

« Après ce rebondissement, les débats se sont accélérés au procès », détaille l’avocat. Les accusations de viols ont été réitérées. Et cette fois, elles ont toutes été retenues, contrairement au premier procès où l’une d’entre elles avait été requalifiée d’agression sexuelle.

Lors du premier procès, les trois enfants accusaient leur père d’abus sexuels et de viols pendant toute leur enfance. Ce dernier avait toujours nié les faits, jusqu’au 22 février.

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L’homme a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle et à six ans de suivi socio-judiciaire (huit ans lors de sa dernière audience, mais deux années ont déjà été purgées).

D’après Me De Saulce Latour, sa réduction de peine s’explique « par les aveux, mais aussi le travail psychologique mené ces deux dernières années en milieu carcéral. L’avocat général avait malgré tout requis seize ans de réclusion criminelle. »

L’homme restera derrière les barreaux encore sept ans au minimum puisqu’une période de sûreté de la moitié de sa peine a été prononcée.

Il est aussi soumis à une obligation de soins.

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