Réunion | Il couche avec des jeunes filles et les prostitue

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Le quinquagénaire profitait de leurs vulnérabilités
Jean Maurice et ses deux dalons, Jean Max et Franco Thierry, étaient jugés, hier en correctionnelle, pour avoir eu recours à la prostitution sur plusieurs mineures placées en foyer.

En août 2013, Jean Maurice avait pris l’habitude de recevoir la visite de jeunes filles à son domicile.

Il aurait reçu au moins quatre adolescentes échappées d’un foyer pour mineurs.

Selon lui, “c’était des grandes filles”, “d’au moins 25 ans”.

Il déclare avoir voulu leur rendre service en ne les laissant pas dormir dehors… qui plus est dans son lit, avec en prime des relations sexuelles.

Certaines d’entre elles ont confié que Jean Maurice avait proposé de leur trouver des clients pour se faire de “l’argent facile”.

À la barre, le quinquagénaire est assez confus.

Il déclare dans un premier temps qu’il n’a pas présenté les filles à qui que ce soit.

Puis, de manière assez floue, il parle de visites pour aller donner à manger aux chiens en compagnie des filles et de ses dalons.

Les données de son téléphone portable, notamment son répertoire et des messages, ne joueront également pas en sa faveur.

Le prévenu finira par avouer qu’il les a bien présentées mais “pas pour les prostituer”.

Quant à ses dalons, ils semblent tomber des nues en apprenant que ces jeunes filles étaient mineures.

“J’étais célibataire, il m’a proposé de passer une soirée et de rencontrer des filles, j’ai dit oui”, explique Jean Max. Pour lui, “si une fille accepte un jeu de séduction c’est qu’elle est majeure”, avant d’ajouter que “si j’avais su qu’elle était mineure, je n’y serai pas allé”.

Pour la question de l’argent donné, ils se défendent en affirmant que ce n’était en aucun cas pour tarifer ce qui venait de se passer.

Ils voulaient seulement les aider financièrement, sans savoir combien ils leur donnaient.

Face aux discours quelque peu incohérents, la procureure est convaincue que tous trois avaient connaissance de l’âge des victimes.

Elle avait requis 2 ans avec sursis pour le proxénète et 6 mois pour les deux autres.

Le long délai entre les faits et le procès a certainement pesé dans la balance des peines prononcées par le tribunal. Jean Maurice aux manettes de ce scénario n’écope que d’un an avec sursis et Franco Thierry de 4 mois. Jean Max, quant à lui, échappe à la prison et est condamné à une amende de 1000 euros.

Charline Bakowski 

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