Canada | Coupable d’avoir agressé sexuellement sa belle-fille pendant cinq ans

Un homme d’une cinquantaine d’années, dont nous devons taire l’identité afin de ne pas identifier la victime, admet avoir agressé sexuellement sa belle-fille pendant cinq ans, alors qu’elle était âgée entre 12 et 17 ans, de 2007 à 2012.

Les agressions auraient commencé par des attouchements de manière épisodique pour finir par des agressions sexuelles complètes de manière plus régulière.

Les représentations sur sentence de l’homme ont eu lieu vendredi dernier au palais de justice de Rimouski.

La procureure de la Couronne, Me Éliane Beaulieu, réclame une peine de cinq ans de prison alors que l’avocate de la Défense, Me Justine Guay-Langevin plaide pour une sentence de deux ans de pénitencier.

Me Beaulieu plaide qu’il s’agit d’une situation d’abus prolongé alors que l’accusé était en situation d’autorité sur la victime.

« Les gestes ont évolué pendant cinq ans.

De caresses aux parties génitales à des relations complètes, en passant par l’utilisation du vibrateur de la mère et le visionnement de films pornographiques.

Des choses qu’une jeune fille n’est pas supposée faire avec son beau-père.

Elle doit commencer sa vie d’adulte avec tout ce bagage déjà sur ses épaules».

L’accusé déclare même qu’elle est chanceuse d’avoir été déviergée par lui parce qu’il se souciait de son bien-être.

« Je souhaite que ses remords soient sincères, mais la sentence doit être dénonciatrice pour la protection des enfants.

Il a même demandé à la victime de jouir de façon audible pour son plaisir à lui et il lui a dit qu’à un moment donné ça ne ferait plus mal», précise Me Beaulieu.

Au moment des agressions, l’accusé était âgé de 46 à 51 ans.

En Défense, Me Guay-Langevin signale que l’accusé démontre des remords sincères et honnêtes, que c’est un agressé devenu agresseur, un homme ayant une faible estime de soi.

Elle ajoute que le risque de récidive est faible et que son client a tout de suite reconnu ses gestes après le dépôt de la plainte.

Elle précise que son client a toujours travaillé et que la peine doit être individualisée.

Elle considère qu’une peine de détention de deux ans est suffisante.

La juge Andrée St-Pierre a pris la cause en délibéré et elle rendra sa décision le 28 avril.

Source : L’Avantage

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